Une star de "Scream" virée de la saga à cause... du conflit israélo-palestinien

Les fans de la saga Scream protestent massivement ces dernières heures. La raison ? Ils viennent d'apprendre le renvoi de l'une des stars de la franchise, Melissa Barrera. Aux côtés de la phénoménale Jenna Ortega, Barrera est l'une des voix majeures des nouveaux opus de la célèbre série de films hyper métas.

Alors pourquoi exclure la jeune actrice du projet ? La raison est simple, et compliquée : l'interprète de Sam Carpenter a simplement affiché son soutien à la Palestine. Alors que le conflit israélo-palestinien occupe à raison le coeur de l'actualité internationale, la prise de position de la comédienne mexicaine a apparemment poussé les financiers du septième opus de Scream... A dégager purement et simplement l'actrice, malgré son importance dans ces films.

Et ce, alors que des stars renommées, comme Angelina Jolie, n'hésitent pas non plus à revendiquer leur positionnement face à ce conflit aux multiples victimes... Or, selon la maison de production Spyglass Media, qui l'a déclaré dans un communiqué, Melissa Barrera serait "antisémite", d'où son renvoi.

Mais qu'a dit au juste l'actrice ?

"Moi aussi je viens d'un pays colonisé... La Palestine sera libérée. Les Palestiniens savent que le monde essaye de les invisibiliser depuis des décennies", a détaillé sur les réseaux sociaux Melissa Barrera.

"Nous revendiquons une tolérance zéro concernant l'antisémitisme", a rétorqué en retour la maison de production de Scream 7. L'actrice aurait diffusé un "discours de haine".

Le metteur en scène Christopher Landon a quant à lui démenti toute responsabilité dans le choix de cette exclusion d'une comédienne pourtant totalement centrale à cette saga et à son évolution prochaine. Un choix qui exige de revoir de A à Z un nouvel opus déjà scénarisé...

Le contexte est chaotique.

Ces dernières semaines, force est de constater que le sujet du conflit israélo-palestinien exacerbe une réalité déjà prégnante : la considération des femmes dans notre société, entre exclusion et violences, des plateaux aux réseaux sociaux. On connaît par exemple l'expérience de l'influenceuse Léna Situations.

Effectivement, en octobre dernier, la jeune vidéaste avait fait l'objet d'un cyber harcèlement virulent. Elle s'était pourtant contentée d'exprimer son empathie envers les victimes Palestiniennes. Harcèlement en ligne si violent qu'il s'était accompagné... De menaces de mort à son encontre.