L’ironie du sort veut que la Maison des femmes créée en 2005 mette la clé sous la porte le 25 novembre, date de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. L’association des Femmes de papier accompagnait environ 150 femmes victimes de violences par an, leur procurait une écoute, une assistance juridique et proposait également des ateliers manuels en papeterie.
Le Premier ministre François Fillon avait pourtant déclaré les violences faites aux femmes « Grande cause nationale en 2010 », mais les subventions n’ont pas suivi les avancées juridiques. Faute de pouvoir payer ses deux employées, la Maison des femmes de papier de Saint-Gaudens a annoncé sa fermeture et lance une journée d’action le 25 novembre aux côtés des associations APIAF, Olympe de Gouges, SAVIF/PEA de Toulouse, Du côté des femmes de Muret, ISES de Revel, Paroles de femmes de Gaillac, à Saint-Gaudens (31).
Violences conjugales : où en est-on ?