Après l'échec des médiations successives, l’association des Molières a décidé de renoncer à l’organisation de la cérémonie initialement prévue le 2 avril. En cause : le boycott d’une trentaine de théâtres privés.
En effet, en novembre dernier, jugeant nécessaire de « tourner la page » de cet événement dans sa forme actuelle, 29 directeurs de théâtres privés - sur un total d’une cinquantaine de salles à paris - avaient annoncé leur retrait de la cérémonie des Molières, qui récompense chaque année, les professionnels du théâtre. Après une mission de médiation lancée par le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, un comité de coordination composé des représentants de chaque partie avait pourtant été chargé, mercredi, d’aider à l’élaboration d’un nouveau concept. En vain.
« Le Conseil d’administration des Molières, réuni le 20 mars 2012, va proposer à l’Assemblée générale extraordinaire du 5 avril 2012 de renoncer à l’organisation de la 26e Nuit des Molières », se sont donc finalement résolus à annoncer les organisateurs, justifiant cette décision par « l’échec des médiations successives » et précisant que « toutes les propositions ont été acceptées par l’Association, mais rejetées par les théâtres dissidents ». Les Molières pointent également du doigt « le non-respect des engagements financiers des partenaires historiques » de la cérémonie, dont le ministère de la Culture et France Télévisions. Toutefois, la tenue de la cérémonie semblait déjà compromise après une décision de justice, rendue le 9 mars, suspendant pour irrégularité le scrutin des nominations.
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