Ce n’est pas la première fois qu’on voit un acteur incarner une version rajeunie ou vieillie d’un autre par la double interprétation d’un unique protagoniste. C’est un challenge qu’on a déjà vu au cinéma quand on, procède à des sauts dans le temps. Comme on a pu le voir dans le dernier « Men In Black ». Là où le défi est intéressant c’est que pour « Looper », les deux acteurs partagent les scènes, il ne s’agit pas de flash-back ou de saut dans le futur. Ils sont présents tous les deux dans un même espace-temps, face à face.
En quelques mots voici l’intrigue : En 2044, le monde est ravagé par la crise économique, le voyage dans le temps n’a pas encore été inventé mais il le sera trente ans plus tard. En 2074 donc, des organisations criminelles se servent de cette technologie pour expédier des témoins gênant dans le passé (en 2044) ou des « loopers » (sorte de tueurs à gages) sont chargés de les exécuter. Un jour Joe, un looper, se retrouve confronté à son double plus âgé (Bruce Willis), il ne peut se résoudre à exécuter son contrat.
Christopher Nolan nous propose encore un de ses thriller philosophique comme il en a l’habitude (« Inception », « Time Out » ou encore « Source Code »). Dans ses productions il ne s’agit pas simplement pour le protagoniste de sauver le monde ou d’échapper à une menace, souvent l’intrigue entraine un travail d’introspection pour les personnages.