Culture
Royal et Filippetti s'écharpent sur Only God Forgives
Publié le 4 juin 2013 à 12:27
Par La rédaction
Ce dimanche 2 juin, Ségolène Royal a imputé à Aurélie Filippetti le déclassement du film Only God Forgives qui a vu son interdiction aux moins de 16 ans s’abaisser aux moins de 12 ans. Une affirmation démentie par l'intéressée, qui a tenu à « rectifier certaines inexactitudes » : elle aurait simplement demandé un second visionnage à la Commission de classification des œuvres cinématographiques.
Royal et Filippetti s'écharpent sur Only God Forgives Royal et Filippetti s'écharpent sur Only God Forgives© Abaca
La suite après la publicité

Polémique entre les responsables PS Ségolène Royal et Aurélie Filippetti : dimanche dernier, la première a accusé la deuxième d’avoir fait déclasser Only God Forgives, pour autoriser le film aux plus de 12 ans. Selon elle, la ministre de la Culture aurait agi « sous la pression des producteurs » du film ultra-violent réalisé par le Danois Nicolas Winding Refn. Ségolène Royal a ainsi déploré l’attitude supposée d’Aurélie Filippetti à l’antenne de France 5, avant d’observer que « si les producteurs veulent des films toutes familles, qu'ils fassent des films visibles par toutes les familles (…) On ne peut pas à la fois faire les bénéfices liés à des films familiaux et en même temps polluer les jeunes avec des scènes d'extrême violence ».

Le film a été revisionné

Une accusation fermement démentie par Aurélie Filippetti, qui a souhaité « rectifier certaines inexactitudes ». La ministre de la Culture affirme ainsi avoir demandé un second visionnage après un recours du distributeur qui contestait le premier avis de la Commission, à savoir une interdiction aux moins de 16 ans. Une procédure autorisée par le décret, à la suite de laquelle la Commission de classification des œuvres cinématographique a décidé de réévaluer son jugement, et, après débat, de finalement interdire le film au moins de 12 ans, avec un avertissement.

Only god forgives, un film utra-violent ?

Le long-métrage, sorti la dernière semaine de mai en France, met en scène l’acteur canadien Ryan Gosling dans une histoire de vengeance sanglante dans les bas-fonds de Bangkok. Il comporte entre autre des scènes d’amputation et d’éventrement, largement arrosées d’hémoglobines et ponctuées de cris de souffrances. Le film, reparti bredouille du Festival de Cannes, avait provoqué les huées des spectateurs. Manuel Chiche, patron de Wild Side, le distributeur du film, expliquait au Parisien ne pas penser qu'Only God Forgives « soit plus violent que John Rambo, où des enfants sont déchiquetés à la mitrailleuse. C'est une œuvre d'art, où la violence est stylisée ».

Victoria Houssay

VOIR AUSSI

Najat Vallaud-Belkacem tacle François Ozon sur le "fantasme de prostitution"
Roman Polanski juge que l'égalité de sexes est un concept "idiot"
"La vie d'Adèle" : Abdellatif Kechiche, Palme d'or du réalisateur tyran ?

Mots clés
Culture cinéma
Sur le même thème
Les articles similaires
Pourquoi Sydney Sweeney fascine autant les mecs ? (et comment elle s'en amuse) play_circle
Culture
Pourquoi Sydney Sweeney fascine autant les mecs ? (et comment elle s'en amuse)
4 octobre 2024
En bikini à 40 ans dans une scène culte de "Charlie's Angels", Demi Moore subissait déjà l'âgisme : elle témoigne play_circle
Culture
En bikini à 40 ans dans une scène culte de "Charlie's Angels", Demi Moore subissait déjà l'âgisme : elle témoigne
28 août 2024
Dernières actualités
"T'es détestable", ces séquences de la Star Academy nous prouvent que l'émission a bien changé play_circle
Culture
"T'es détestable", ces séquences de la Star Academy nous prouvent que l'émission a bien changé
18:30
"Pourquoi je serais allé violer une dame de 70 ans ?" : au dernier acte du procès de Mazan, les accusés scandalisent play_circle
scandale
"Pourquoi je serais allé violer une dame de 70 ans ?" : au dernier acte du procès de Mazan, les accusés scandalisent
18:00
Dernières news