"Scream", plus qu’un film, une mode. 1997, Wes Craven, connu pour avoir réalisé notamment le tout premier Freddy, les fameuses griffes de la nuit, propose au gens un nouveau Slasher (sous-genre du cinéma d’horreur mettant en scène les meurtres d’un tueur psychopathe) mettant cette fois-ci en scène les meurtres d’un tueur au masque de fantôme, le fameux "Ghostface".
Incroyable réalisation, incroyable scénario pour l’époque, le film fut un franc succès et lança une mode parmi les adolescents, s’arrachant les masques du tueur et s’appropriant même les scènes cultes du film, en les parodiant sous la bannière de l’hommage ou encore du ridicule.
Scream 2, un retour sur les chapeaux de roues. 1998, sort en salle "Scream 2", un film également apprécié par la majorité des adolescents, mettant encore une fois en scène un nouveau tueur au masque de fantôme. Dans cet épisode on retrouve une nouvelle fois les héros du premier opus, et le film réussit à apporter quelque chose de nouveau, au niveau du scénario mais aussi dans la façon de nous faire frissonner, pour l’époque, c’est une réussite.
"Scream 3", une suite de trop ? 1999, l’arrivée de "Scream 3" mitige le fan club du masque de fantôme, certains le considèrent comme l’épisode de trop, d’autres comme un véritable navet et d’autres encore comme un excellent Slasher. En ce qui me concerne, "Scream 3" est la preuve que le troisième épisode d’un film n’est pas forcement raté, à partir du moment où l’on travaille dessus. Wes Craven, ayant à cette époque émis le souhait de réaliser une trilogie, nous propose un film avec un scénario nouveau et surprenant. Les héros des deux premiers épisodes sont toujours là, plus en forme que jamais, et le film se laisse apprécier sans problème.
"Scream 4", un retour attendu au tournant. Dix ans après le dernier épisode, "Scream 4" débarque sur nos écrans, les séniors de la production, Neve Campbell, Courteney Cox et David Arquette doivent s’adapter aux changements, à l’évolution du cinéma depuis dix années et le réalisateur, Wes Craven, relève un challenge de taille : nous proposer un film respectant les codes du Slasher, tout en innovant pour ne pas que la nouvelle génération de cinéphiles ne crie au scandale. Alors, pari tenu ?
La ville de Woodsboro s’apprête à fêter le dixième « anniversaire » du massacre qui a rendu la petite bourgade célèbre. La production de « Stab » en ait à son septième épisodes, avec toujours les mêmes codes, les mêmes victimes, les mêmes clichés mis en scène sans cesse. Dix ans après, on ne peut que constater que les malheurs de la grande Sidney Prescott sont plutôt perçus comme une mode, une tradition et un moyen pour les jeunes d’organiser des soirées avec le célèbre Ghostface en thème. Mais cette année reste néanmoins particulière, celle-ci marque le retour de Sidney dans la petite ville après dix ans d’absence, afin de parler de son nouveaux livre. Bien évidemment, le retour de Sidney entraine également le retour d’un nouveau tueur, cherchant à réaliser le remake du tout premier « Stab » afin de traquer Sidney jusque dans les moindres recoins.
Voilà ce que l’on peut dire du scénario, qui reste assez classique pour les puristes diront certains, mais également surprenant à sa façon. Il est par exemple agréable de constater que le réalisateur n’a eu aucune gêne à proposer du réchauffé, comme la petite blonde seule dans sa maison, recevant le coup de fil fatal et retrouvée morte deux minutes après, tout en partant quelques fois dans l’autodérision totale.
Ce quatrième épisode de "Scream" s’annonce donc clairement, et ce dès le début du film, comme un hommage aux nombreux fans à travers le monde. Mais pour les personnes se demandant si "Scream 4" n’est pas le sous-produit des trois derniers épisodes, rassurez-vous, car il n’en est rien. Tout au long du film, le jeu des acteurs reste solide, les nouvelles, comme les anciennes têtes, jouent leur rôle à la perfection, excepté peut-être pour la jeune Emma Roberts, qui a tendance à en faire un peu trop. Les moments d’angoisse ont eux aussi été retravaillés pour nous faire sursauter à maintes reprises et le rendu final ne peut être que positif.
Voilà donc pour conclure, ce qu’on peut dire de ce quatrième épisode, un véritable hommage à la manière de M. Craven, et un scénario mis au gout du jour. Maintenant, à vous de décider si vous comptez aller le voir au cinéma.
Mais avant cela, retournez-vous, vérifiez que votre porte est bien fermée, à double tour surtout. Si vous avez une baie vitrée, posez-vous la question de savoir si elle est en double ou simple vitrage, si une chaise lancée avec un peu de force ne la briserait pas, mais surtout, ne répondez pas si votre téléphone sonne, avec marqué sur l’écran « numéro inconnu ».
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