Lussi : Cela a pris du temps pour revenir à une vie normale, saine et régulière. Cette émission agit comme un rouleau compresseur sur nos vies : on vit en groupe tout le temps, on ne s’occupe que de la musique, sans se soucier du ménage ou des courses… J’ai voulu rebondir vite par le travail. Sony voulait produire mon premier album, mais nous n’étions pas vraiment sur la même longueur d’ondes. Au bout de 6 mois, nous avons arrêté notre collaboration. J’ai finalement décidé de m’autoproduire.
Lussi : Besoin je ne sais pas, mais envie, oui ! Je suivais la Nouvelle Star chaque année, je trouvais le challenge intéressant. C’est un bon moyen de se tester, je me demandais tout le temps jusqu’où je serais capable d’aller. J’ai fini par me lancer.
Lussi : Je n’ai aucun regret, il n’y a que du bon. Sur le plan médiatique bien sûr, j’ai découvert un système qui m’était inconnu, cela m’a donné confiance en moi, j’ai pris de la « bouteille » comme on dit ! Et cela m’aide aujourd’hui à sortir ces 5 titres. Après ma rupture avec Sony, je me suis dit qu’il fallait faire vite, avant que l’effet Nouvelle Star s’estompe, j’avais 20 titres écrits. J’en sors 5 aujourd’hui, parce que je n’ai pas les moyens d’autofinancer un album complet. Pour moi c’est un tremplin, qui doit m’aider à trouver un producteur pour un album.
Lussi : J’ai regardé un peu, mais je n’ai pas du tout accroché. J’aime le côté Live de la Nouvelle Star, et je ne retrouve pas cela dans X-Factor, qui se rapproche plus de la Star Ac selon moi. A la Nouvelle Star il y a un vrai travail musical qui est mis en avant, c’est du rock en prime time, et j’adore ça.
Lussi : Non je suis comme ça depuis toute petite. Je voulais même être danseuse au Crazy Horse ! J’ai toujours aimé le spectacle, les déguisements, et jouer avec mon corps… D’où mon goût pour la mode et le maquillage. Je savais que je finirais dans une carrière artistique. J’ai fait un bac Arts plastiques, parce que j’étais passionnée de dessin et de peinture, puis un BTS design industriel. Ensuite j’ai repassé une licence d'histoire de l'art. Ce mélange d’activité me plaît beaucoup. Je suis actuellement en train de dessiner une collection de chaussures pour la marque Buggy Shoes. En fait, je ne me vois pas choisir une seule voie artistique, j’aime tout faire en même temps.
Lussi : Mon père était guitariste amateur, il y a toujours eu des instruments à la maison et nous écoutions beaucoup de musique : Léonard Cohen, Neil Young, la folk des années 70… Moi, je me baladais toujours avec mon mange-disque rouge et mes 45 tours. J’écrivais aussi des poèmes que j’ai gardés, j’étais très réceptive à la poésie en général. En 1992, j’ai entendu « Nevermind » de Nirvana, et là j’ai compris que je ferais du rock, c’était évident.
Lussi : Je pense automatiquement à Catherine Ringer et on me parle beaucoup d’elle quand on m’écoute. Je n’oublierai jamais le tube « Marcia Baila » de 1984, j’ai baigné dans sa musique et j’ai toujours adoré son look. Dans les chanteuses d’aujourd’hui, j’admire également VV Brown, et suis très impressionnée par les performances scéniques de Christina Aguilera. Le côté show qui combine l’esthétique, la danse et le chant m’attire beaucoup, pour moi ce serait un vrai aboutissement d’en arriver là.
Lussi : Je ne m’interdis pas les reprises, mais c’est vrai que je n’ai pas envie d’être cataloguée dans ce registre. Je veux aussi faire entendre ma musique, j’ai un répertoire à faire connaître. Mais pour les titres futurs je reste à l’écoute de mon public, ça me tient beaucoup à cœur de connaître leurs attentes ; je gère moi-même ma page Facebook (13 300 fans, ndlr) et mon compte MySpace, parce que mes fans font partie de la génération 100% connectée.
Lussi in the Sky, sortie EP 5 titres le 23 mai
Dates de tournée, commande et infos
Crédit photo : Un œil pour deux
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