Le dernier film de la trilogie Batman version Nolan, démarrée en 2005 avec « Batman Begins », se déroule huit ans après « The Dark Knight », Batman, alias Christian Bale a endossé les crimes d’Harvey Dent et a dû mettre son masque au placard. Il devra pourtant affronter ses pires ennemis l’Epouvantail et Ra’s Al Ghul.
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Christopher Nolan et son frère, Jonathan, se sont inspirés du roman « Le Conte de deux cités » de Charles Dickens paru en 1861. Ce livre décrit le déclin de deux grandes villes, Paris et Londres, après la Terreur à la fin du XVIIIème siècle. C’est Jonathan Nolan qui a écrit le premier jet du film en plus de 400 pages après la sortie de « The Dark Night » en 2008.
Tom Hardy endosse le rôle du méchant et féroce Bane. Outre les 14 kilos de muscles qu’il a pris pour le film, il a dû aussi composer avec un masque spécialement réalisé par la chef costumière Lindy Hemming. Celui-ci est composé d’un système d’aimants appliqués au visage de Tom Hardy, de manière à ce qu’il soit le plus collé possible sur lui, seul un caoutchouc entre sa peau et le masque lui permettait de respirer pendant le tournage.
Dans les films précédents, Batman combat en utilisant principalement les techniques du Keysi, un art martial dérivé du jeet kune do. Pour ce troisième film, le chef cascadeur Buster Reeves a décidé de faire évoluer cette technique de combat en la rendant plus directe et plus brutale, afin que le Chevalier Noir réponde efficacement au personnage de Bane.
La célèbre Bat-Pod de Batman fait son apparition dans le second volet. Cette moto noire de 500 kilos est équipée de canon, mitraillettes et lanceurs de grappins. Ce prototype, poussé par deux moteurs de 1 200 centimètres cube, est piloté par Jean-Pierre Goy, un cascadeur français.
Totalement allergique à l'usage de la 3D, Christopher Nolan a tourné près de 1h20 du film en format Imax. «La netteté et la profondeur de l'image projetée sur les écrans géants est tout simplement la meilleure qualité d'image qui ait jamais été inventée. Cela permet au public de se sentir comme s'il était dans le film», confiait le cinéaste.