En langage sioux, "Donoma" signifie « lever du soleil ». Poétique n’est-ce pas ? La campagne de pub est simple, cette petite phrase « Je veux voir Donoma » sur les réseaux sociaux.
Bref, pour 150 euros de budget seulement la fine équipe est partie tourner ce film très Nouvelle Vague ou « Guerilla Filmaking », en s’auto-finançant avec un budget vraiment réduit. Et le résultat est beau, trois histoires entrecoupées, beaucoup d’émotion et un triomphe au Grand Rex le mois dernier avec près de 3000 spectateurs.
Salomé Blechmans, Sékouba Doucouré et Emilia-Derou Bernal font partie du casting, acteurs épatants et trop peu connus, et l’histoire se concentre sur trois rencontres. D’une part celle d’une prof et de son élève difficile, d’autre part sur une relation entre une photographe et un inconnu, et celle d’une agnostique avec un croyant.
On rit, on a les larmes aux yeux, c’est beau et ça vaut le détour, même si on ne le trouve que dans deux salles parisiennes et trente cinémas en province. Moi aussi, « je veux voir Donoma ».
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