Pour avoir le droit de devenir le 4e opérateur de téléphonie mobile, après Orange, SFR et Bouygues Telecom, Free Mobile a dû prouver que son réseau couvrait au moins 27% du territoire. Seulement voilà, depuis le lancement des forfaits illimités de Free, l’opérateur utiliserait à 90% le réseau d’Orange.
Car pour s’assurer une meilleure couverture du territoire, Free Mobile ne pouvait pas se contenter de ces 27% de couverture. Un accord d’itinérance a donc été signé avec Orange qui loue ses antennes à Free. Mais l’utilisation de ce réseau devient trop importante et Orange a dû tirer la sonnette d’alarme pour que ses propres usagers ne soient pas pénalisés par une utilisation trop importante de Free.
« La montée en puissance du trafic de Free Mobile est très importante. Plus importante et plus rapide que ce qui avait été anticipé et annoncé par Free » explique Stéphane Richard, le PDG d’Orange.
L’Arcep a donc décidé de faire le bilan avec les opérateurs afin de mettre à plat toutes les remarques au sujet de l’arrivée de Free et de « dresser un premier bilan de l’arrivée de Free Mobile sur le marché et d’indiquer le résultat des nouvelles mesures de couverture des différents opérateurs mobiles. »
Plus que jamais, Xavier Niel est sur le banc des accusés.