Les statistiques du site le montrent, les inscriptions de nouveaux « couchsurfeurs » grimpent au fil des mois. La France est désormais le troisième pays le plus actif avec 400 000 profils, et Paris est la ville qui compte le plus d’inscrits après New York ; le site Couchsurfing fait un carton, surtout en cette période de crise économique.
Le concept ? On se constitue un profil, et on peut contacter les inscrits de la ville où l’on va pour demander à être hébergé gratuitement. Certains proposent leur « couch » (canapé), d’autres une chambre à part, fumeur ou non-fumeur, avec ou sans enfants, bref, on trouve de tous les profils et pour tous les goûts. En retour, on peut également héberger chez soi des voyageurs intrépides, leur servir de guide et leur donner nos bonnes adresses en ville.
Cours de cuisine ou concert à domicile
Le payement : pas d’argent ! Les couchsurfeurs proposent en général de cuisiner des recettes de leur pays, de faire les courses, parfois même de vous donner un cours de langue ou de vous jouer de la musique. Les profils détaillent les goûts, l’âge, la personnalité, les langues parlées, et permettent de choisir son interlocuteur par affinités. Vous l’aurez compris, c’est assez convivial, et pas vraiment hôtel quatre étoiles. En tout cas, le budget vacances s’en trouve vraiment soulagé.
Pour rassurer les novices, un système de sécurité a été mis en place : chaque couchsurfeur est invité à laisser une référence, positive ou négative, sur le profil de la personne qui l’a hébergée, pour que les suivants sachent à quoi s’en tenir. On peut aussi devenir « certifié », grâce à un don versé à l’association.
Et pour ceux qui n’auraient pas la place d’héberger ou le temps de « surfer sur les canapés » mais voudraient un peu d’exotisme quand même, le site organise aussi des soirées, activités et rencontres avec des couchsurfeurs par ville. Par exemple, Paris compte 128 groupes, de végétariens, d’amateurs d’art, de salsa, d’escalade… De quoi s’ouvrir l’esprit, même depuis chez soi.
Le site Couchsurfing
Crédit photo : Antonio Montani
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