Google, le géant de l’Internet, a décidé de partir en guerre contre le crime organisé, et ce partout dans le monde. Cartels de drogues, trafiquants d’êtres humains, faux-monnayeurs et autres arnaqueurs sur le Web sont désormais dans la ligne de mire de la firme.
Etudié depuis plusieurs mois par la division Google Ideas, ce projet a donné lieu à la tenue, les 17 et 18 juillet derniers en Californie, d'un sommet sur les ravages causés par le crime organisé. L’événement, baptisé « Réseaux illégaux : les forces en présence » (Info Summit), est organisé avec le partenariat du festival de films Tribeca et du Council on Foreign Relations. Objectif : élaborer des stratégies communes pour lutter contre la criminalité grâce aux nouvelles technologies.
« On pourrait croire que ce défi n'est pas dans les cordes de Google, qui véhicule une image de firme 100% techno. Mais en réalité, Google a les moyens d'identifier des trafics louches, de repérer des zones où la transparence n'est pas ce qu'elle devrait être et même d'intervenir directement là où ça peut faire mal au crime organisé », soutient Stewart Patrick, un membre du Council on Foreign Relations qui a contribué à organiser le sommet.
Devant l’ampleur de la tâche, des personnalités concernées au plus haut point par le sujet étaient présentes. Parmi les participants : Juan Pablo Escobar, l’un des fils du baron colombien Pablo Escobar (mort en 1993), Ian Biddle, un courtier en armes, Ron Noble, secrétaire général d’Interpol, ou encore Kimmie Weeks, un ex-enfant soldat du Liberia.
Voir la vidéo de présentation de l’Info Summit :
Crédit photo : AFP/Archives
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