Sur Wikileaks 13, « le site de l’indignation citoyenne », des informateurs pouvaient témoigner de faits de corruption ou de marchés public bidon, une fuite organisée à la sauce Julian Assange mais en version marseillaise. Son fondateur Philip Sion, ingénieur territorial au conseil général des Bouches-du-Rhône, croyait au pouvoir de la transparence dans la vie politique de sa région : «Puisqu’on refuse de me laisser améliorer les choses de l’intérieur, je dois le faire de l’extérieur. Pour dénoncer ce qui est mal, ce qui est faux, ce qui est courbe et contraire à l’intérêt d’une ville magnifique et de ceux de tous ses habitants». Cinq jours plus tard il a été suspendu de ses fonctions et se retrouve convoqué en conseil de discipline. La vérité lui coûtera sans doute son poste. Une nouvelle raison de s’indigner.
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