La compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, avait déclaré sur Twitter son soutien au candidat socialiste Olivier Falorni, qui se présentait contre Ségolène Royal dans la bataille législative. « Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé », avait-elle posté. Jalousie ? Une chose est sûre, l’histoire a fait couler beaucoup d’encre et n’a pas contribué à améliorer l’image de la Première dame.
Le journaliste sportif Pierre Salviac a été remercié par RTL au mois de mai. En cause un tweet sexiste diffusé sur son compte personnel qui visait directement Valérie Trierweiler (encore elle). « A toutes mes consœurs, baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver Première dame de France. » Ce tweet sexiste et injurieux a fait le tour de la toile et a été effacé deux heures après sa publication. Mais le mal était fait…
En publiant un article intitulé « la fellation, le ciment du couple », le magazine ELLE a choqué son lectorat cette année. Plusieurs femmes témoignaient dans cet article de leur rapport à la pipe comme arme de négociation. Amusés ou révoltés, les internautes s’en sont donné à cœur joie sur les réseaux sociaux pour dénoncer le sexisme latent dont a fait preuve le journal.
C'est l'interview donnée par l'ancienne Première dame dans Vogue qui a mis le feu aux poudres. Carla Bruni avouant que, selon elle, sa génération n'avait pas besoin de féministes. Une petite phrase qui n'a pas tardé à faire bondir les défenseurs du droit des femmes sur les réseaux sociaux. Le hashtag «#Cherecarlabruni » restera dans les annales de l’année 2012.
Libération s’est offert un joli coup de pub mais aussi un lynchage mémorable sur les réseaux sociaux avec une Une consacrée à l’homme d’affaires Bernard Arnault. Alors que ce dernier avait fait part de sa volonté de demander la nationalité belge pour échapper à la taxe à 75% sur les revenus dépassant le million d'euro, Libération détournait en Une la phrase désormais mythique de Nicolas Sarkozy. « Casse-toi, pauvre con ! » deviendra « Casse-toi, riche con ».
Lancé en octobre, le hashtag #UnBonJuif donnant lieu à des blagues antisémites, s’est retrouvé parmi les plus populaires du réseau social. Une belle promo pour l’antisémitisme, et une dangereuse banalisation de l’incitation à la haine. L’inertie de Twitter qui rechignait à supprimer les tweets mis en cause a poussé l'UEJF à assigner la compagnie américaine en justice pour connaître les auteurs des tweets #UnBonJuif.
La secrétaire d’Etat chargée de la santé, souhaitant évoquer sur son blog les risques du climat particulièrement froid, a tout simplement conseillé aux personnes qui vivent dans la rue « d'éviter sortir de chez eux. » Un conseil qui a laissé des traces sur Twitter avec l’apparition du hashtag « #Noraberration ».
« Il est des quartiers où je peux comprendre l'exaspération de certains de nos compatriotes, pères ou mères de famille rentrant du travail le soir, apprenant que leur fils s'est fait arracher son pain au chocolat par des voyous qui lui expliquent qu'on ne mange pas pendant le ramadan. » Il n’en fallait pas plus pour que Copé devienne la risée de Twitter. Le pain au chocolat est sans nul doute un best-seller de l’année 2012.
En mettant en scène deux des plus grosses angoisses de l'Homme (se faire enterrer vivant et être abattu par des snippers invisibles) et en suscitant le malaise chez le spectateur sous prétexte de buzz, Cuisinella est-il allé trop loin ? Pour les twittos cela ne fait aucun doute. Le cuisiniste restera en trending topic toute une journée à cause de sa publicité angoissante. Publicité qui sera d’ailleurs retirée par la marque. Trop tard cependant pour éviter le bad buzz. Mais après tout, en bien ou en mal, l'essentiel est qu'on parle de vous...
Quels sont les bad buzz qui vous ont marqués cette année ?
Sexisme : le machomètre de l’année 2012 - Votez !
Valérie Trierweiler est la Française qui a le plus marqué 2012