Jeudi, Quick a annoncé sa volonté « de mettre, par voie de justice, @EquipierQuick face à ses responsabilités et l’obliger à assumer les conséquences de ses agissements » évoquant la « volonté délibérée de nuire » ainsi que la « recherche de publicité personnelle au détriment de ses collègues et de l'enseigne » et « son refus de dialoguer avec le groupe ».
Depuis novembre dernier, l’auteur du compte Twitter @EquipierQuick, raconte chaque jour ses journées de travail. Interrogé par Slate.fr, il explique qu’il souhaite ainsi « faire découvrir les coulisses peu reluisantes de son restaurant et ainsi améliorer ses conditions de travail et celles de ses collègues ». Sur Mlactu.fr, il raconte ainsi : « Au niveau de l’hygiène, ce n’est vraiment pas ça. Cette semaine par exemple, des emballages de fish sont tombés par terre. Je les ai, du coup, jetés mais je me suis fait engueuler car on aurait trop de pertes ! […] En plus du manque d’hygiène, ce sont des pressions constantes, surtout sur les pertes, du harcèlement moral, un sous-effectif de salariés et le code du travail qui n’est pas respecté. »
Pour le porte-parole de Quick interrogé jeudi soir par l’AFP les propos de @EquipierQuick sont « diffamatoires dans la mesure où ils mettent publiquement en cause la réputation de Quick […]. À ce stade, ce que nous envisageons, ce sont des poursuites pénales à l'encontre de la personne qui se cache derrière le compte ».
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