« Nous avons été étonnés du nombre de personnes qui ont une mauvaise expérience de Facebook, qui ressentent un sentiment de solitude, de frustration et de colère », a expliqué pour Reuters Hanna Krasnova de l’université de Humboldt à Berlin. La chercheuse a travaillé sur les effets négatifs de Facebook avec son collègue Peter Buxmann. Ils ont conclu que le réseau social le plus étendu dans le monde pousserait à comparer notre vie à celle de nos contacts et dévaloriserait notre existence : selon eux, plus d’une personne sur trois (environ 36,9%) se sent frustrée et malheureuse après s’être connectée. Ils ajoutent que les plus touchés sont ceux qui publient très peu ou pas du tout sur leur page personnelle.
En tête des générateurs de frustration : les photos de vacances. Pour près d'une personne sur cinq, elle engendre un ressentiment. Viennent ensuite les interactions avec les autres membres : les souhaits d’anniversaire ou les mentions « j’aime » sont autant de marqueurs de la popularité sur Facebook. Les chercheurs ajoutent que le ressentiment et la convoitise peuvent mener à des troubles médicaux graves comme la dépression, elle-même vecteur de désir de vengeance.
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