En octobre dernier, les 27 autorités européennes de protection des données avaient demandé au géant Google de modifier ses nouvelles règles de confidentialité afin de s’aligner avec la directive européenne « informatique et libertés » qui tend à protéger le droit à la vie privée.
Google a fait fi de ses recommandations et le délai de quatre mois qui lui avait été offert pour s’y plier a été atteint. Par conséquent les autorités de protection des données de six pays européens, dont la Commission nationale de l’information et des libertés (CNIL) française, ont engagé mardi 2 avril une action répressive à l’encontre du groupe américain.
S’en suivront des enquêtes et des séries de contrôles plus poussés sur la nouvelle politique de confidentialité du groupe qui a récemment mis en application une fusion des informations de plusieurs services autrefois séparés (Google + et Gmail par exemple). Une fusion dont la mise en application n’avait pas été retardée malgré la demande des organismes européens.
Les 27 autorités européennes avaient demandé « une information plus claire et plus complète sur les données collectées », et surtout leur « finalité », arguant de « la non-maîtrise de l'utilisateur ». Tout au long de ces enquêtes la coopération de Google était déplorable, la firme refusant notamment d'inscrire tout engagement précis.