Les internautes sont-ils manipulés ? C’est à cette question que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) en collaboration avec la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) va tenter de répondre en se penchant sur la question de l’IP tracking. Cette technique, qui repose sur la collecte de données personnelles, consiste à pister une adresse IP ainsi que les sites consultés par l’internaute à des fins commerciales. Et pour la CNIL, celle-ci serait « susceptible de porter préjudice à certains clients qui se verraient appliquer des tarifs moins avantageux en fonction de leur profil de navigation ».
L’IP tracking poserait donc non seulement la question de la légalité de la méthode, mais aussi celle, pour la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de la concurrence déloyale. « Pour le moment, nous n’avons reçu aucune plainte, précise la répression des fraudes. Ce n’est pas étonnant, cette pratique n’est pas vraiment déterminée et déterminable. C’est pour y voir plus clair que nous faisons cette étude. » Problème, l’IP tracking est très difficile à démontrer et plusieurs organismes ont déjà tenté de le prouver sans résultat. Les sites de voyages, notamment visés dans cette enquête, s’estiment, pour leur part, étrangers au phénomène.
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