Connaissez-vous la théorie des « six degrés de séparation » ? Mise au point par le Hongrois Frigyes Karinthy en 1929, cette théorie dite aussi des « six poignées de main » veut que chaque personne sur la planète soit reliée à n’importe quelle autre, au travers d’une chaîne de relations individuelles comprenant au plus cinq autres maillons. En substance, nous serions tous, selon Frigyes Karinthy, à moins de 6 poignées de main de n’importe qui d’autre dans le monde, y compris François Hollande, Gwyneth Paltrow, ou même Barack Obama.
Des chercheurs taïwanais vont encore plus loin. Selon Eman Yasser Daraghmi et Shyan-Ming Yuan, de l'Université nationale Chiao Tung de Taïwan, qui étudient la connectivité sur les réseaux sociaux, Facebook rendrait notre monde encore plus petit. « Le nombre moyen de connaissances séparant deux personnes, peu importe qui elles sont, n’est pas de 6… mais de 3,9 », affirment les deux chercheurs au quotidien The Pacific Standard.
Pour le prouver, Eman Yasser Daraghmi et Shyan-Ming Yuan ont créé une vase de données sur Facebook qui comprend 950 millions de personnes. Après avoir éliminé les faux comptes, ceux dupliqués, ainsi que ceux des célébrités, les chercheurs ont utilisé des méthodes statistiques avancées pour calculer jusqu’où s’étend le réseau individuel de chacun des internautes ayant un compte Facebook. Et il s’avère que nous sommes tous à moins de quatre poignées de main les uns des autres. Selon les scientifiques, les personnes exerçant une profession rare ou travaillant dans des très spécialisés pourraient même avoir un réseau de connaissances plus dense. C’est le cas, notamment, des personnes travaillant dans l’enseignement ou la médecine : leur degré de connexité entre elles et le reste du monde tombe alors à 3,2 poignées de main.
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