Née en 1974, Camilla Läckberg grandit sans frères et sœurs à Fjällbacka, une petite ville portuaire suédoise. Les livres deviennent sa principale compagnie et la fillette se découvre rapidement un penchant certain pour le morbide. Elle lit « des histoires de meurtres et de psychopathes » quand les filles de son âge lisent « des livres sur les chevaux », confie-elle récemment dans une interview publiée par son éditeur. Après avoir été un temps économiste, Camilla Läckberg publie en 2003 La princesse des glaces, son premier livre. Elle a 29 ans et devient la cadette des grands noms du polar contemporain.
L’action des romans de Camilla Läckberg se situe toujours à ou tout près de Fjällbacka. Dans ce petit port tranquille dans lequel elle a grandi, elle fait naître relations compliquées et drames sordides. La romancière ne va d’ailleurs jamais bien loin pour puiser son inspiration. Pour son roman Cyanure, elle crée le personnage du policier Martin Molin… Le second époux de Camilla Läckberg, policier de son état, s’appelle Martin Melin.
Si elle n’avait pas été romancière, Camilla Läckberg aurait aimé être policière, journaliste ou cuisinière. Elle a d’ailleurs à moitié réalisé sa dernière vocation manquée en publiant deux livres de cuisine. Au menu du deuxième, À table avec Camilla Läckberg, le meilleur de la gastronomie scandinave avec une touche méditerranéenne : baudroie aux herbes, aiglefin en saumure et beurre brun au citron et pancakes suédois à la Läckberg. Camilla Lackberg, qui a trois enfants, a également écrit une série de livres jeunesse intitulée Super-Charlie.
« Je suis très curieuse, en soirée, c’est toujours moi qui pose les questions, dans le métro j’écoute ce qui se passe et ce qui se dit autour de moi. Cela me permet de collecter de la matière pour nourrir mes personnages », confiait, il y a quelques années, l’auteur dans une interview filmée par Femme actuelle. Mais ce que Camilla Läckberg aime par-dessus tout, c’est regarder la télé, une source d’inspiration inépuisable, selon elle. Naturellement elle regarde beaucoup de séries policières type « Les Experts » mais ce qui la fascine le plus, c’est la téléréalité, pour observer la psychologie de groupe et les interactions entre les candidats. En 2010, elle installe d’ailleurs son roman L’oiseau de mauvais augure dans le cadre d'une émission de téléréalité.