Valérie aime François. Mais François est un homme de pouvoir, séducteur en apparence, froid et autoritaire dans l'intimité. Pourtant, Valérie acceptera tout de lui, jusqu'à la déflagration finale, qui verra notre héroïne brisée par celui dont elle n'aura pas su distinguer les nuances sous une apparence trompeuse, ronde et joviale. Cinquante nuances d'un homme qu'elle livre, tout en pudeur, dans le roman sentimental de cette rentrée littéraire, promis au succès de son prédécesseur. Oubliez Christian et Anastasia, car voilà Valérie et François.
1. "Valérie, tu n'as pas compris que Hollande est fou amoureux de toi. Parle-lui, je ne l'ai jamais vu aussi malheureux", p. 126.
2. “Nous avons tant à nous dire, à partager, c’est comme une eau qui sourd après avoir été trop longtemps contenue.” p. 192
3. "Si notre amour devait porter un nom, ce serait celui-ci : "le baiser de Limoges" C'était un jeudi, le 14 avril 2005". p. 123
4. "Quelque chose d'indicible, digne d'une scène de cinéma. Un baiser comme je n'en avais jamais reçu jusqu'alors. Un baiser retenu depuis longtemps, en plein carrefour". p. 129
5. “Nous songeons à fuir ensemble. Nous y renonçons pour nos enfants.” p. 192
6. "François me demande même avec insistance de lui faire un enfant.” p. 198
7. “Je suis pourtant François dans sa campagne comme on s’accroche à un homme aimé qui vous entraîne.” p. 215
8. “Il me récupère à nouveau. Entre rires et larmes. sa force de persuasion est nucléaire.” p. 196
9. “Il me complimente. Je sais qu’il est sincère. Une femme amoureuse sait quand elle arrive à surprendre” p. 158
10. “François me regarde avec des yeux étincelants. Il désapprouve seulement la hauteur de mes talons. Il ne supporte pas que je le dépasse” p. 158
11. “Il me dit : ‘je ne te quitterai jamais, tu es tellement gentille avec ma mère’” p. 173
12. “Depuis le début de la campagne, François me place en état d’insécurité permanente par ses mensonges, ses mystères et ses cachotteries.” pp. 150-151
13. “Nous sommes assez près l’un de l’autre sur ce grand lit. Je n’arrive pas à accrocher son regard, qui se dérobe.” p. 17
14. “François et moi nous retrouvons l’un en face de l’autre, chacun assis sur un canapé différent. Ils ont beau être fleuris, l’ambiance est pesante, la distance est déjà palpable.” p. 34
15. “On dit qu’il a un enfant noir en Corrèze” p. 59
16. “Il est muré dans un de ses silences qui me font tant de mal. Je déteste ces soirées où nous sommes comme deux étrangers, deux solitudes. En est-il simplement conscient?” p. 78
17. “J’étais raide dingue de lui. Avec le temps je devenais dingue et raide.” p. 190
18. “J’attends son appel avec une fébrilité de jeune fille.” p. 208
19. “Je suis stupéfaite : l’homme de ma vie ne connaît même pas le nom de l’émission que j’anime.” p. 216
20. “Je touche le fond, envahie par le sentiment que François et moi ne formerons jamais un couple reconnu.” p. 222
21. “Notre amour représente-t-il encore quelque chose pour lui ?” p. 226
22. “Je deviens le paratonnerre de tout ce qui lui arrive. Le chômage s’envole et j’en subis les conséquences” p.265
23. “Il cloisonne tout, entre tout le monde. Il érige des murs qui finissent par s’abattre sur lui.” p. 266
24. “J’ai le sentiment d’être un meuble. Et encore.” p. 272
25. “Il me regarde à nouveau avec ses yeux étincelants, il me prend la main dans un moment furtif, comme avant. Notre passé lui revient-il à l’esprit ?” p. 273
26. “Il se tait, buté. Pas une seconde je n’imagine qu’il va rejoindre une autre femme. Je suis secoué par une crise de désespoir et je me réfugie sous la couette.” p.274
27. “J’ai droit à une nouvelle salve ininterrompue de critiques blessantes, jusque dans notre lit. Je n’en peux plus. Jamais de compliments, pas un mot d’encouragement, uniquement des reproches cruels.” p. 296
28. “En mai 2013, je décide de le quitter. Il est trop dur, je n’en peux plus de sa méchanceté.” p. 297
29. “Je suis droguée de lui.” p.297
30. “Entre deux disputes, nous partageons de vrais moments de tendresse, nous restons attirés l’un par l’autre. Nous pouvons nous déchirer un instant et nous retrouver passionnément celui d’après.” p. 305
31. “François avale un somnifère pour échapper à cet enfer et dort quelques heures à l’autre bout du lit.” p. 20
32. “Je pense à François ouvrant ses bras à une autre femme. Qui a fait le premier pas ? Que lui a-t-il dit de nous ? Que cherchait-il chez elle que je ne peux pas lui donner ?” p.35
33. “Il me propose même que nous passions la dernière nuit ensemble… Je me dégage avec force, je pars sans me retourner, le visage inondé de larmes” p.49
34. “J’imagine que François a dû se comporter avec elle durant toute cette période comme avec moi depuis le début de sa liaison avec Julie Gayet, c’est-à-dire comme le roi du double discours, de l’ambiguïté et du mensonge permanent.” p. 198
35. “Il vient d’actionner la guillotine et m’envoie un mot d’amour : “Je te demande pardon parce que je t’aime toujours.”” p. 49
36. “Chacun de ses mensonges a lacéré cet amour immense que nous avions l’un pour l’autre.” p. 203
37. “Par quelle métamorphose cet homme que j’ai connu sensible, capable de mots apaisants et tendres, a-t-il pu devenir un bloc de métal, insensible et tranchant, ce cynique qui cherche la phrase qui fait mal ?” p.256
38. “Il lui est plus agréable (...) de trouver refuge dans les bras d’une actrice qui le trouve “magique” et le dévore des yeux comme une jeune amoureuse.” p. 266
39. “Comme des insectes qui se cognent à la vitre, des pensées vont et viennent dans ma tête. Comment a-t-il pu me faire ça ?” p.51
40. “Cette rupture, je n’en veux pas. Elle n’a rien de commun. Il me l’impose. Le ton est calme, froid. Tout est si triste.” p. 44
41. “Dehors, c’est l’été, je me sens comme une terre brûlée.” p. 274
42. “Cette phrase qu’il vient de prononcer à la radio, pleine de négations comme des aveux dissimulés, ces mots qui n’expriment pas une once de regret, me font saigner à nouveau”
43. “Nous avons prévu de nous revoir, lui et moi, le jeudi suivant. Le jeudi a toujours été notre jour (...) celui de la fameuse chanson de Joe Dassin, que nous avons écoutée en boucle tant de fois dans ma voiture en chantant.” p. 36
44. “Il confiera plus tard à l’un de ses amis qu’il a eu le sentiment de voir deux amoureux se retrouver…” p. 25
45. “A New York, comme à Marrakech, des fleurs de sa part m’attendent dans ma chambre d’hôtel sans que je lui donne le nom et l’endroit où je descends.” p. 202
46. “Chaque jour, François me supplie de le voir, de tout recommencer comme avant. Chaque jour, il m’envoie des textos me disant qu’il m’aime (...)” p. 275
47. “Nous sommes le 4 juillet 2014. (...) Il me dit toujours la même chose, qu’il veut me retrouver, qu’il nous faut recommencer.” p. 307
48. Je dois tenir. faire sans lui. Vivre sans lui. Penser sans lui. Aimer sans lui.” p. 275
49. “Je dois rester sa chose. Combien de femmes lui faut-il dans son harem ?” p. 303
50. “Dans ses sms, François m’écrit que je suis la femme de sa vie.” p.314