Son livre paru en mars 2011, « La dame du Palatin » aurait des ressemblances avec « L’amour à Rome », de Pierre Grimal, historien de la Rome antique. La femme de Pierre Grimal, aujourd’hui disparu, en atteste. Elle dit avoir relevé 175 emprunts au texte de son mari paru en 1979 et affirme vouloir porter plainte contre Coralis et son éditeur « Plon » pour « plagiat caractérisé ».
Mais la maison d’édition se défend en ces termes « Dire que c’est un plagiat est une aberration! Ce sont des faits historiques mélangés à du roman. Évidemment que l’auteur prend ses sources chez Pierre Grimal, mais il le fait aussi bien chez les auteurs antiques, Tacite et d’autres. […] Et ce n’est pas du mot à mot ».
Mais Olivier Orban, son représentant chez Plon, avoue que Patrick de Carolis aurait dû citer ses sources. Ce dernier s’indigne de ces accusations et se dit diffamé, il s’exprime à son tour en déclarant au Point : « Mon éditeur et moi-même sommes dans notre droit. Les données historiques qui servent de contexte à mon roman n’appartiennent pas à untel ou untel. Ou alors, il faudrait considérer que tous les historiens de l’Antiquité pillent Tacite, Suetone, Pline le jeune… ». Il estime donc qu’il s’agit de diffamation.
Il va d’ailleurs refaire son apparition dans l’audiovisuel avec un nouveau magazine sur France 3. Le plagiat littéraire, c’est à la mode apparemment, puisque PPDA et Joseph Macé-Scaron sont aussi soupçonnés de plagiat.
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