L’Agence France Presse (AFP) a accusé l’Agence France Presque (AFPresque) de « contrefaçon », « parasitisme » et « concurrence déloyale », dans une mise en demeure envoyée jeudi dernier par mail. Un homme d’une trentaine d’années est derrière la création de ce compte Twitter, où l’on peut lire des publications se moquant de l’actualité et des médias. Un exemple des tweets de cette « agence » : « Bonjour à tous nos informés et autres informateurs. Nous serions le lundi 16 juillet 2012 ».
Mais l’AFP n’a pas apprécié cet humour. L’agence accuse l’AFPresque de reprendre ses initiales, son logo et sa couleur bleue. « Compte tenu des similarités visuelles, phonétiques et intellectuelles entre les signes en cause, votre reprise déloyale des marques de notre client génèrera inévitablement un risque de confusion entre votre activité et celle de l’Agence France Presse », prévient la mise en demeure. L’AFP a donc exigé que l’AFPresque supprime tout ce qui lui fait référence, réclamant également 2 000 euros pour les frais engagés et une somme supplémentaire en fonction du nombre de followers sur Twitter et de fans sur Facebook. Vendredi, suite à une discussion entre les deux parties, l’AFPresque s’est transformée en RFPresque (Rédac France Presque), toutes les références à l’AFP ayant été supprimées.
Alexandra Gil
(Source : ecrans.fr)
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