Angélique Sansonnetti : Des équipes sont placées au bureau d’accueil de la maternité (de Poissy, ndlr) et demandent aux femmes enceintes si elles souhaitent participer au programme. On discute beaucoup avec elles, puis elles en parlent à leur conjoint ou mari… On prend notre temps. C’est un travail très doux qui se fait 3 à 4 mois en amont du programme mais qui doit être précis car nous avons une phase de captation de 1 mois. L’accouchement ne doit donc se passer ni trop tôt, ni trop tard (ce qui est arrivé !)… Mais le casting de cette année a clairement été plus facile grâce à la première saison : les gens savaient que le traitement de la naissance était doux, joli, et qu’il n’y avait pas de trash.
A. S. : Refusé non. Certains sont plus à l’aise pour témoigner évidemment, mais nous avons été accueillis à bras ouverts ! C’est pour cela aussi que nous avons repris la même maternité pour cette deuxième saison. C’est aussi la plus grande (il y naît chaque année 4500 bébés !), et elle accueille tous types de grossesses. C’était également très sympa de retrouver les mêmes personnages que lors de la saison précédente. On retrouve Yannick et d’autres sages-femmes, on voit comment elles ont évolué, changé. Ca feuilletonne…
A.S. : Oui, c’est totalement assumé ! On veut se servir de ces histoires du quotidien, on s’en nourrit pour raconter une histoire globale et on se sert des codes de la fiction : on met en perspective des arches narratives, on suit un angle et on en tire comme un feuilleton sur le corps médical. Quant à la voix off (celle de Meredith Grey, l’héroïne de Grey’s Anatomy), elle parle à la 1ère personne (« Nous les sages-femmes… ») et incarne ainsi un corps de métier qui devient alors un personnage en lui-même.« Les équipes avaient mal au ventre car tout le monde poussait par réflexe ! »
A.S. : Je pense que nous en avons plus d’une cinquantaine ! Et puis on a eu des journées avec jusqu’à 7 accouchements ! Ce qui est drôle, c’est que les équipes, en fin de journée, avaient mal au ventre parce que tout le monde poussait par réflexe !
A.S. : Oui, mais il faut que quelqu’un soit là pour les diriger, il y a un car-régie à l’extérieur de la maternité qui suit par écrans interposés les accouchements, ce qui permet de faire des plans serrés sur le bébé, aller de la salle d’accouchement à la salle de soin, etc.
A.S. : Il y en a peu dès lors que tout est installé. Mais l’installation des caméras doit se faire dans le respect du corps médical et sans interférer dans leur travail. Autant vous dire que quand on met une caméra dans le bloc opératoire, on doit être très vigilants et rigoureux quant à son emplacement pour qu’en aucun cas elle ne puisse entraver un mouvement. Et d’un point de vue hygiène, quand un technicien rentre pour recadrer, les salles sont à chaque fois nettoyées et désinfectées. Le principal reste de respecter le rythme de l’hôpital et de faire que nous soyons totalement invisibles.
A.S. : Nous avons eu la grande grande chance de ne pas avoir eu à composer avec un décès de bébé. Si c’était arrivé, nous aurions volontairement fait l’impasse et levé les caméras parce qu'on veut vraiment s'inscrire dans un conte de fées, la magie de la naissance, de l’arrivée du bébé, un divertissement poétique, tendre avec des émotions. On ne fait pas une enquête d’investigation sur les maladies de bébé.
A.S. : Oui, bien sûr. Il est prévu à l’issue de la diffusion de la saison 2. On a choisi 7 à 8 familles qui, selon nous, pourraient donner des nouvelle d’eux et nous raconter leurs expériences. Nous avons notamment suivi le couple qui avait eu des triplés, car c’était une porte d’entrée magnifique pour un « que sont-ils devenus ? ». C’est très sympa, on les a suivis. A une semaine de l accouchement, à un mois, à trois mois…
A.S. : Je l'espère ! En tous cas, j’ai déjà plein d’idées !
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