Dimanche, Audrey Pulvar annonçait sa rupture avec Arnaud Montebourg via un SMS envoyé à l’AFP. Moins de 48 heures plus tard, une interview accordée au magazine GQ, à paraître jeudi, détaille les raisons qui ont manifestement poussé la journaliste à mettre un terme à son histoire d'amour. Dans cet entretien réalisé près d’un mois avant l’annonce officielle de cette séparation, et dont quelques extraits ont été publiés par Le Figaro, la journaliste se confie sur ses difficultés à exercer son métier tout en étant la compagne du ministre du Redressement productif.
« À un moment, j'ai considéré qu'être la compagne d'Arnaud Montebourg m'empêchait de faire mon métier de journaliste neutre. Pas de mon fait, mais parce qu'aucun employeur ne voulait plus me faire crédit », livre la directrice éditoriale des Inrockuptibles. Et d’ajouter : « Je serais restée dans mon rôle de journaliste neutre si on m'avait donné la possibilité de le faire. Or, mes patrons de l'époque, et les suivants, considéraient que le fait d'être la compagne d'Arnaud Montebourg faisait de moi le porte-parole de ses idées. Personne ne me reconnaissait cette qualité de journaliste. J'étais la femme de. »
En effet, quelques mois seulement après l’annonce de sa liaison avec Arnaud Montebourg, Audrey Pulvar s’était vue privée de son entretien d’actualité sur i>Télé par « prudence », « éthique » et « déontologie », lorsque son compagnon avait annoncé sa candidature à l’élection présidentielle. L’histoire s’était répétée au moment de la nomination de ce dernier au ministère du Redressement productif. La journaliste avait ainsi été contrainte de mettre un terme à l’émission qu’elle présentait depuis deux ans sur France Inter, puis d’abandonner son fauteuil de chroniqueuse de l’émission « On n’est pas couché » sur France 2.
Aujourd’hui libérée d’une relation médiatico-politique qui aura fait couler beaucoup d’encre, la chroniqueuse du « Grand 8 » peut à nouveau penser à son avenir professionnel. Mais interrogée par GQ sur ses projets, Audrey Pulvar s’est estimée « plutôt mal barrée. Je suis dans un moment de ma vie où tout cela me semble flou. Je sais faire un seul métier et je le ferai jusqu'à la fin de mes jours. D'une manière ou d'une autre », affirme-t-elle toutefois. Avant de conclure : « Mais je suis effrayée par tout ce qui se passe autour de moi. Quand je vois qu'un tweet sorti de son contexte peut faire l'objet d'une dépêche AFP… » Gageons que l'information du Figaro selon laquelle France Inter ne s'interdit pas de faire de nouveau appel à ses services l'aura peut-être rassurée sur son avenir professionnel.
Crédit photo : AFP/Archives
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