Sa relation avec les Français avait mal commencé. Mais un peu plus d’un an après son tweet de soutien à Olivier Falorni, - adversaire de Ségolène Royal pendant les élections législatives de 2012 -, et la retraite médiatique qui s’en était suivie, Valérie Trierweiler revient peu à peu sur le devant de la scène. Au mois de mars, elle était en effet sur le plateau du « Grand Journal » de Canal + et sur les ondes d’Europe 1 pour la matinale de Bruce Toussaint à la mi-juin.
Ce jeudi soir, à 19 heures, c’est sur France 5 que s’exprimera la compagne du président de la République, dans le cadre de l’avant dernier numéro du magazine « C à vous » chapoté par Alessandra Sublet. Et alors que la chaîne publique présente cette venue comme la « première grande interview télé de la Première dame depuis l’élection de François Hollande à l’Élysée », dans l’entourage du chef de l’État, on la présente davantage comme « un plan de reconquête de l’opinion », croit savoir Le Parisien. « Depuis quelque temps, les choses vont mieux, mais il ne faudrait pas qu’un autre incident remette de l’huile sur le feu », confie ainsi un conseiller.
Mais Valérie Trierweiler semble avoir trouvé ses marques et appris de ses erreurs. Au « Grand Journal », elle confiait d’ailleurs : « On apprend en marchant. Au début, je n’avais pas compris que je n'étais pas une citoyenne normale, que si je disais quelque chose, cela donnait à mes propos une portée que je ne mesurais pas », tandis que sur Europe 1, elle avait expliqué qu’il lui avait fallu du temps pour se glisser dans son rôle de Première dame, regrettant de ne pas en avoir eu suffisamment. « À partir du moment où j’ai compris (mon rôle, ndlr), je m’y suis mise. Et je le fais avec fierté », affirmait-elle encore à la mi-mai, en marge d’un déplacement humanitaire à Gao, au Mali.
En effet, désormais, lorsqu’elle s’exprime dans les médias, Valérie Trierweiler cherche avant tout à sensibiliser les téléspectateurs sur des actions solidaires. Sur Europe 1, elle avait ainsi plaidé pour la mobilisation en faveur de l'enfance maltraitée dans le cadre d'un colloque national sur les violences faites aux enfants. Quelques mois auparavant, sur Canal +, son intervention était centrée sur la journée mondiale de la trisomie 21. Pour autant, l’évolution de la Première dame ne convainc pas tout le monde. « Il y a quelque chose d’un peu bancal dans son positionnement à la fois de Première dame et de journaliste », juge une députée socialiste dans les colonnes du Parisien, quand un ministre prévient que « la pente sera longue à remonter ».
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