La télé, c'était a priori fini pour Nicolas Bedos, après une saison très remarquée et réussir chez Frantz-Olivier Gilbert. En effet, sa "semaine mythomane", tantôt brillante, tantôt dérangeante, toujours brillante, avait ouvert au fils les portes d'une célébrité acquise grâce au pouvoir médiatique du petit écran.
Depuis, le clasheur cathodique était revenu à ses premières amours, publiant des livres (des recueils de ses chroniques) et faisant ses premiers pas au cinéma (dans "L'Amour dure trois ans" puis, dans un premier rôle au côté de Ludivine Sagnier dans "Amour et turbulences".
Pourtant, alors qu'il était venu lundi soir faire la promotion de sa nouvelle casquette de chroniqueur dans le magazine "Elle", le trublion s'est laissé aller à quelques confidences face à Patrick Cohen et Anne-Sophie Lapix. Avait-il malgré tout des projets télé ? Oui, "très probablement". Il ne fallut pas longtemps pour que Bedos lâche ensuite le morceau : c'est finalement Laurent Ruquier qui sera parvenu à convaincre le brillant chroniqueur de reprendre du service, ponctuellement, dans son grand show du samedi soir "On n'es pas couché". Si, officiellement, le jeune homme avance qu'il agira en dilettante (c'est à dire pas tous les samedis) et pour "emmerder Natacha Polony" (avec laquelle il s'était déjà "clashé"), on soupçonne le showman de goûter plus qu'il ne veut bien l'avouer ce retour vers la lumière.
Sera-t-il là pour la rentrée du 21 septembre ? Mystère pour le moment. Ce qui est sûr, c'est que ce "Sacha Guitry qui emploierait les mots 'chatte' et 'bite'" (selon la définition donnée de lui par Patrick Cohen) devrait à nouveau faire les belles heures des amateurs de bons mots et d'une provoc' devenue trop rare en télé.
Mise à jour :
Suite à son annonce en direct, hier, dans "C à vous', Nicolas Bedos a envoyé ce jour au blog de Jean-Marc Morandini quelques précisions quant à son retour cathodique. Ainsi ses apparitions seront-elles "libres et gratuites", les engagements au cinéma du chroniqueur/acteur/scénariste ne lui permettant pas de s'engager sur un rythme hebdomadaire. Et d'ajouter cependant que la télévision" lui manquait".