L'ancien présentateur de la grand-messe de l'information, Patrick Poivre d'Arvor est revenu sur l'un des épisodes le plus douloureux de son existence : le suicide, le 27 janvier 1995 de Solenn, sa fille de 19 ans.
Dans un entretien accordé à l'animatrice Sophie Davant et diffusé, hier, sur France 2 dans l'émission Toute une histoire, PPDA est revenu sur les circonstances de la tragédie. « J'ai fini par trouver, caché sous mon sous-mains, un petit mot d'elle qui était sibyllin mais terriblement évocateur et effrayant : "je vous aime, mais je n'aime pas la vie" », a-t-il expliqué.
Et l'ex-présentateur de préciser : « On devait partir ensemble, deux heures après, aux sports d'hiver pour un week-end, comme on le faisait assez souvent. Je l'ai attendue et rien n'arrivait ». « Vous savez, à ce moment-là on fait le tour classique des commissariats, des coups de téléphone affolés, jusqu'au moment où les enquêteurs m'apprennent la nouvelle », a-t-il poursuivi.
« Bien sûr que j'ai compris son geste » a indiqué Patrick Poivre d'Arvor, avant d'ajouter : « Quand vous êtes vraiment pas bien dans votre tête vous avez juste envie de vous extirper ce morceau qui vous fait un mal fou et qui vous tambourine dans le crâne. »
Solenn, anorexique et dépressive, avait mis fin à ses jours en se jetant sous une rame de métro de la station Sablons, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
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