Culture
MasterChef 2013 et victoire de Marc : « Je ne me sentais supérieur à personne »
Publié le 23 décembre 2013 à 14:47
Par Terrafemina
Marc Boissieux est le gagnant de la quatrième édition de "MasterChef". C’est lors d’une finale de haut niveau contre Marie-Hélène qu'il s’est imposé face à sa concurrente. Aujourd’hui il revient sur sa victoire et répond aux questions de Terrafemina.
MasterChef 2013 et victoire de Marc : « Je ne me sentais supérieur à personne » MasterChef 2013 et victoire de Marc : « Je ne me sentais supérieur à personne »© TF1
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C’est ce vendredi 20 décembre que se disputait la grande finale de la quatrième édition de MasterChef. Une finale de haut niveau que Marc Boissieux a remporté face à Marie-Hélène. A la veille de Noël, Marc est sur un petit nuage. "MasterChef" pour lui, c’est « que du bonheur ».



Terrafemina : Comment se sent-on après avoir gagné la grande finale de "MasterChef" ?
Marc Boissieux : On se sent comme dans un rêve. C’est assez incroyable. C’est fou d’être allé jusqu’au bout et d’avoir gagné ce titre de MasterChef. C’est juste de la folie.

Terrafemina : Au début de l’aventure, pensiez-vous pouvoir aller aussi loin ?
Marc Boissieux : Non. Je me disais qu’il fallait que j’aille le plus loin possible mais je ne pensais pas aller en finale. Ce serait furieusement prétentieux de penser qu’on peut aller en finale et même gagner le concours quand on voit le niveau des autres candidats et la difficulté du parcours. Moi, je voulais avoir un jugement sur ma cuisine. Je voulais savoir si je pouvais faire de ma passion mon métier un jour. Avec la finale, j’en ai eu la confirmation.

Terrafemina : A quel moment avez-vous commencé à croire à la victoire ?
Marc Boissieux : Après la demi-finale ! Là je me suis dit « il y a une chance sur deux, tu peux peut-être gagner là ! » Avant, c’est incertain car il y a des candidats qui sont très bons et je ne me sentais supérieur à personne. Alors on avance, on essaie d’aller le plus loin possible, étape par étape. J’ai cru à la victoire à partir du moment où je me suis retrouvé en finale. J’avais une chance sur deux.

Terrafemina : Aujourd’hui, que retenez-vous de l’aventure "MasterChef" ?
Marc Boissieux : Que du bonheur et de belles rencontres. Le mot principal de l’aventure c’est vraiment « rencontre ». Aussi bien au niveau du jury que des chefs invités ou de toutes les personnes qui sont passées dans l’émission. Les producteurs d’huîtres, de bœuf, de riz, de fruits et légumes, les Doudou en Guadeloupe, les Thaïlandais… C’était extraordinaire. Et les joueurs de l’équipe de France quand même ! Si on m’avait dit un jour que j’allais tous leur serrer la main sur un terrain à Clairefontaines en train de cuisiner pour eux, je n’y aurai pas cru !

Terrafemina : Quel est votre plus beau souvenir de l’émission ?
Marc Boissieux : c’est hyper difficile de ne choisir qu’un seul moment parce que tous les moments ont été incroyables. Il y a eu l’émotion ressentie à Clairefontaines avec les joueurs de l’équipe de France, l’émotion quand on cuisine sur un gratte-ciel en Thaïlande ou sur une plage en Guadeloupe. C’est fou. Après, si je devais choisir un moment fort émotionnellement ça serait la paëlla avec mon frère en sixième semaine. Je n’avais pas vu ma famille depuis longtemps. Voir mon frère débarquer c’était très fort émotionnellement parlant. Et en plus, pouvoir être avec lui et avoir la préférence du jury, c’était génial.

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Terrafemina : Quel a été le pire moment pour vous ?
Marc Boissieux :
Il n’y a pas eu un seul moment où, en épreuve, je me sois pris la tête avec quelqu’un parce que cette année tous les candidats étaient suffisamment intelligents pour savoir qu’on était tous dans le même bateau quand on était en équipe. Même l’épreuve du mariage en binôme avec Séverine s’est bien passée. Malgré tout, l’épreuve qui restera pour moi le plus mauvais souvenir c’est celle de l’opéra. Aussi bien au niveau de l’épreuve et des conditions que de l’équipe. On était dans une équipe avec Marie-Hélène et Frédéric et on s’entendait tous très bien. On savait que si on perdait, on allait se retrouver en test sous pression avec Philippe. C’étaient les trois personnes avec lesquelles je m’entendais très bien et on savait qu’il y en aurait un de nous quatre qui devrait partir. Ce n’est pas un très bon souvenir.

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Terrafemina : Vous vous entendiez bien avec Marie-Helène. N’était-ce pas trop difficile de disputer la finale contre elle ?
Marc Boissieux : Au contraire c’était plus facile parce que c’était une compétition saine. On savait très bien qu’on ne se mettrait pas de bâtons dans les roues et qu’on n’allait pas se faire des coups bas. C’est donc forcément plus détendu et plus serein. C’était vraiment bien et très sain. C’est mieux de faire la compétition avec quelqu’un qu’on aime et qu’on respecte énormément.

Terrafemina : Quel était votre rapport avec les membres du jury tout au long de l’aventure ?

Marc Boissieux : Avec moi ils n’avaient pas le choix de toute façon parce que j’étais une sangsue ! Je leur demandais des conseils, je leur posais des questions tout le temps. J’étais là pour apprendre et avoir des gens avec cette culture gastronomique là en face de vous, vous en profitez forcément. Alors après chaque épreuve j’allais les voir pour avoir un debriefing complet même quand j’avais eu des coups de cœur. Il fallait que je m’améliore. Parce qu’un coup de cœur c’est bien, mais une assiette n’est jamais parfaite. On peut toujours faire mieux. J’ai eu la chance de tomber sur des personnes bienveillantes. Yves Candeborde est d’une bienveillance incroyable et je l’en remercie parce que je sais qu’il a confiance en moi et qu’il a envie que j’aille loin.

Terrafemina : Et aujourd’hui, quels sont vos projets ?

Marc Boissieux : Devenir cuisinier. Je retourne donc à l’école parce que je veux réapprendre à tourner des carottes, des pommes de terre, faire des sauce, des jus… Je vais apprendre toutes les bases de notre magnifique gastronomie française parce que ces bases-là je ne les ai pas encore. Il faut que je reparte de zéro.

Terrafemina : Et ensuite ?

Marc Boissieux : Je vais faire les choses étape par étape. Donc d’abord apprendre la cuisine et peut-être dans un deuxième temps ouvrir un atelier avec petite restauration de temps en temps et un peu de chef à domicile parce que j’ai envie de faire goûter ma cuisine. Et dans quelques années, quand je me sentirai prêt et surtout capable, j’aimerais bien ouvrir un restaurant. Je me suis bien mis dans la tête qu’aujourd’hui je n’avais rien fait en cuisine. J’ai juste gagné un concours de cuisine amateur.

Terrafemina : Demain c’est Noël… C’est vous qui vous occupez du menu ?
Marc Boissieux :
Demain soir on est invité et c’est ma belle-mère qui va s’occuper du menu ! Mais à partir de mercredi ça s’accélère parce que c’est nous qui recevons à la maison. Pour le jour de l’an j’ai une grosse commande de tous mes amis qui veulent la bouillabaisse que j’ai réalisée pour la première épreuve de la finale. J’ai du boulot qui m’attend ! Mais je vous avoue que je n’ai pas encore envie de me sortir de l’ambiance de "MasterChef" pour le moment. Je suis bien.

Marc Boissieux : Je voulais enfin remercier toutes les personnes qui m’ont soutenu pendant toute l’aventure ainsi que les grands chefs comme Anthony Chauffeco et Jacques Marcon qui ont essayé de me transmettre un maximum de leur savoir et je les remercie.

Avez-vous regardé la finale de "MasterChef" ? Souhaitiez-vous que Marc l'emporte ?

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