Elle fait la une de l’actualité au Liban. En France, son nom commence à peine à être connu. Après sa prestation, très remarquée sur le plateau de The Voice samedi 25 janvier, Aline Lahoud va sûrement se faire un nom dans l’hexagone. Chanteuse et actrice professionnelle dans son pays, elle n’a pas hésité à franchir la Méditérannée pour se faire connaître en France. Une prise de risque qui a marché puisque les quatre coachs se sont retournés lors de la performance de la Libanaise. C’est finalement avec Florent Pagny qu’Aline Lahoud continuera l’aventure.
Le parcours de cette jeune femme est assez singulier. Fille d’une chanteuse et d’un producteur de musique, Aline Lahoud baigne dans le milieu dès son plus jeune âge. Elle commence à chanter avec sa mère et c’est d’ailleurs avec une de ses chansons qu’elle sera sélectionnée pour The Voice. Elle arrive dans l’émission de TF1 par le biais d’un producteur venu à sa rencontre, comme elle le raconte dans le journal L’Orient Le Jour. « Un producteur qui m'avait remarquée lors du concours de l'Eurovision me recherchait depuis et souhaitait que je me soumette au casting de The Voice. Au départ, j'ai cru qu'il s'agissait d'une farce. Puis tout a pris une tournure sérieuse. Apres avoir rencontré le producteur en question, j'ai passé les castings préliminaires qui précèdent le passage devant les coachs, deux via Skype et un devant les producteurs de l'émission en France. »
Et la voilà sur le plateau de The Voice. Pour autant, pas question pour elle de se reposer sur ses acquis, pour celle qui peut chanter en français, anglais et arabe. « Si je participe à une émission en France, ce n'est pas parce que je ne suis pas satisfaite de ma carrière ici. Je préfère plutôt dire que je ne m'en suffis pas et j'aimerais bien élargir cet espace dans lequel je baigne. Que je continue l'aventure ou pas, un seul passage sur une chaîne comme TF1 peut m'ouvrir de nombreuses portes », raconte-t-elle au quotidien.