Bernard de la Villardière était samedi l'invité de Daphnée Bürki dans le cadre de son émission « Le Tube ». Sur le plateau de Canal+, le présentateur d'« Enquête Exclusive » s'est prêté au jeu de l'interview, revenant sur sa scolarité chaotiques et ses débuts à la télévision. L'occasion pour le quinquagénaire de dévoilé sa vision des médias.
« Le monde politique et médiatique est une sorte de corrida permanente dans laquelle on sacrifie les hommes, leur réputation. C'est parfois dur pour eux mais c'est aussi très dur pour leur entourage », a-t-il analysé. Et d'ajouter : « C'est pourquoi il m'est arrivé de défendre DSK. Je défends aujourd'hui Valérie Trierweiler. Je trouve que ce qu'on lui fait subir est insupportable. »
Jugeant les médias « féroces », Bernard de la Villardière a déploré que la révélation de la liaison entre François Hollande et Julie Gayet fasse passer au second plan les conflits en Syrie, entre autres. « C'est devenu une affaire d'état. À partir du moment où l'on est Président de la République, il y a une série de deuils qu'il faut faire et on ne peut pas à la fois rêver d'être président et le meilleur amant du monde. Il y a une série de deuils qu'il faut faire et qu'il n'a pas fait et je pense qu'il aurait dû régler le problème depuis beaucoup plus longtemps. Ce n'est pas très courageux de sa part d'avoir continué à mener cette double vie étant donné son exposition médiatique», a poursuivi le journaliste vedette de M6.
Mais s'il considère que François Hollande a mal géré le Gayetgate, hors de question pour autant de juger le chef d'État. « Chacun fait comme il peut dans sa vie personnelle. Les affaires de sexes, la nature humaine étant ce qu'elle, ça fait partie des fondamentaux, de la comédie humaine. Mais ça ne devrait pas être dans le champ de l'information », a tranché Bernard de la Villardière.