« S’il n’avait pas été président, peut-être serions-nous encore ensemble », regrette Valérie Trierweiler, apparemment sonnée après deux semaines de ce vaudeville médiatico-romantique sur fond de pouvoir. Juste avant ce voyage en Inde qu’elle a catégoriquement refusé d’annuler malgré l’insistance de l’Élysée, François Hollande avait publié un communiqué mettant fin à leur histoire. « Ce n’est pas parce que je suis première dame que la vie s’arrête », tempère Valérie Trierweiler, qu’on a pourtant dit très affaiblie la semaine précédente, qu’elle avait passée à La Pitié Salpêtrière.
Mais la journaliste a du ressorts et, selon un visiteur qui se serait confié au magazine, « même shootée aux calmants, elle consultait ses e-mails et bombardait de SMS tous azimuts. » Savait-elle pour l’ «affaire », violemment révélée par le magazine Closer ? « Lorsque j’ai su, j’ai cru tomber d’un gratte-ciel », dit-elle, ajoutant cependant qu’elle « entendait des rumeurs » mais n’y « prêtait pas attention ». Pourtant, dans ces « ors de la République » qu’elle n’a pas aimées, cette fille d’une caissière et d’un père amputé de la jambe, tient-elle à rappeler, a découvert « un monde où la trahison est payante ».
La veille de la publication du magazine, c’est pour elle « un choc ». Cette nuit-là, elle passe avec François Hollande une nuit entière « à discuter, sans manger ni dormir ». Le lendemain, lorsque les médias commencent à relayer le scandale, elle s’évanouit. François Hollande hésite. « Il était bouleversé par la douleur de Valérie, au point de sembler se demander si c’était vraiment brisé entre eux. Sans doute, dans une vie normale, se serait-il vu mener de front deux relations, pour se donner le temps de la réflexion », aurait confié un proche à l'hebdomadaire. Pourtant, après quelques jours d’hésitation, le couple choisit finalement la rupture. A moins que le président ne l’ait choisie seul. « Il n’y aira pas de communiqué commun. Tu assumes », lui aurait asséné Valérie Trierweiler au moment de « clarifier la situation » auprès des Français.
« Je ne traverse pas une période de crise. Ce n’est pas la première rupture dans ma vie », se rassure cette mère de trois grands garçons deux fois divorcée. Ses projets se tournent aujourd’hui vers l’humanitaire, mais aussi ce journalisme qu’elle n’a jamais vraiment voulu quitter. Quant aux propositions qui lui sont faites par des éditeurs de témoigner des secrets de sa vie auprès de François Hollande, elle ne les écarterait pas tout à fait. Pour l’heure, elle dit vouloir s’occuper d’elle, sa priorité aujourd’hui.
C’est une page qui se tourne, la « fin d’une histoire », ainsi qu’elle le conclue elle-même, assurant pourtant : « Je ne regrette rien. »