Il est suivi par 522 000 personnes sur Twitter. Nikos Aliagas était vendredi dernier l'invité d'Anne-Sophie Lapix sur le plateau de « C à vous ». L'occasion pour l'animateur de revenir sur son omniprésence sur TF1 mais surtout sur son addiction aux réseaux sociaux. En effet, pas un jour ne passe sans que l'animateur n'entre dans les foyers français à travers le petit écran. Entre le programme court « Après le 20 heures, c'est Canteloup » qu'il co-anime du lundi au vendredi avec l'humoriste Nicolas Canteloup, « 50 Minutes Inside » le samedi avec son acolyte Sandrine Quétier ou encore « The Voice » le samedi en prime time, difficile de passer à côté de Nikos Aliagas ces derniers temps. Et ce dernier aurait presque tendance à s'excuser de cette omniprésence. « C'est un hasard de circonstance puisqu'au départ je ne savais pas que j'allais faire « The Voice ». Et puis, j'avais déjà un engagement avec Nicolas Canteloup quand TF1 me l'a proposé », explique-t-il.
Autre sujet abordé par l'animateur de 44 ans : son rapport à Twitter. Inscrit sur le réseau social en 2010, il fait figure de précurseur parmi les animateurs en France, et en fait une utilisation très consensuelle qui ravit d'ailleurs TF1. Et pour cause, c'est surtout des informations liées à ses activités professionnelles que l'animateur partage avec ses followers. « Ça change notre façon de travailler, nous qui sommes à la télévision. Ça change le rapport parce qu'il est interactif. Tu ne possèdes plus le feu sacré où tu te dis : "Je propose et ils (les téléspectateurs, ndlr.) en font ce qu'ils veulent". Tu proposes et tu prends les réponses, les boomerangs dans la figure. Tu prends tout », analyse-t-il. Mais au bout de quatre années d'utilisation de Twitter, Nikkos Aliagas en connaît également les failles. « Il y a de tout : des antisémites, des racistes. On m'a régulièrement traité de sale grec, de voleur, dit de retourner dans mon pays, etc. Il y a aussi des pédophiles que j'essaie de signaler et de bloquer. Il y a de tout. Twitter est à l'image de la société et d'Internet. Il y a de tout sur Internet, à toi de faire la part des choses ».
Malgré ces inconvénients, l'animateur de « The Voice » est complètement accro au réseau, au point d'agacer sa famille. « Je me fais engueuler par ma femme régulièrement », avoue-t-il. Et d'ajouter : « Ma mère me dit : "Arrête avec ton truc, c'est la drogue, c'est le diable, Internet c'est le diable" ». Mais rien n'y fait. À tel point que le jour où il a dû relever le défi de 24 heures sans portable, Nikos Aliagas a commencé la journée en publiant sur Twitter un post annonçant : « Journée sans portable ». Un comble...