Ce 3 mai, le monde célèbre la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse. Instaurée par l'ONU en 1993, elle est l’occasion d’alerter l’opinion sur la fragilité de la liberté de l’information. En effet, aujourd’hui encore, dans de nombreux pays, des journalistes risquent leur vie ou l'emprisonnement pour avoir exercé leur métier. Cette année, la manifestation met à l’honneur le journalisme en ligne.
Et pour cause, alors que l’explosion des réseaux sociaux crée une nouvelle forme de journalisme, l’ONU note parallèlement l’apparition « de nouveaux obstacles et de nouvelles tentatives pour bloquer, filtrer et censurer l'information ». Un constat confirmé par le Comité pour la protection des Journalistes (CPJ) qui révèle une évolution des tactiques de répression traditionnelles vers une censure numérique. « L’Internet est utilisé pour espionner les rédacteurs et saboter les sites d'information indépendants », commente l’auteur du rapport, Danny O’Brien.
Au 1er décembre 2010, 69 professionnels rendant compte de l’actualité à travers la toile étaient emprisonnés, selon les estimations du CPJ.
(Crédit image : Fondation des Nations Unies et Comité exécutif du WPFD 2011)
La Journée Mondiale de la Liberté de la Presse 2011 sur le site de l’UNESCO
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