Ainsi, selon les informations du site PurePeople.com, Léa Salamé a bel et bien été retenue par « Tout sur l’écran productions », à l’origine d’« On n’est pas couché ». Le site affirme que la journaliste d’i>Télé a été validée par France 2. Pour l’heure, son contradicteur devrait rester Aymeric Caron, qui avait annoncé à maintes reprises vouloir rester dans l’émission, et s’est fait encore récemment défendre publiquement par Laurent Ruquier, au sujet d’une polémique avec le réalisateur Alexandre Arcady. En février, Natacha Polony avait annoncé son départ d’« On n’est pas couché », obligeant France 2 à construire une cinquième paire de chroniqueurs depuis les débuts de l’émission.
De son école alsacienne à Sciences Po, Léa Salamé a connu un parcours scolaire brillant. Ses études de journalisme, elle les a terminées à New York, en 2001 - pour l’anecdote, elle a fait partie des blessés lors des attentats du 11 septembre. Aussi, elle tire sa passion pour le journalisme de son histoire personnelle: son père n’est autre que Ghassan Salamé, ancien ministre libanais de la Culture sous Rafic Hariri, politologue et professeur à Sciences Po Paris. À cinq ans, elle a connu la guerre et a dû fuir le Liban avec sa famille. Un parcours d’ores et déjà très différent de Natacha Polony.
Alors que l’actuelle chroniqueuse d’« On n’est pas couché » faisait des débuts en politique au sein du Mouvement des citoyens (émanation d’un courant du Parti Socialiste, fondée par Jean-Pierre Chevènement) - elle s’est même présentée lors des législatives de 2002 - Léa Salamé fait ses armes à France 24 et à Public Sénat. Léa Salamé devient dès 2010 l’un des visages phares de la chaîne i>Télé, sous le patronage bienveillant de Jean-Pierre Elkabbach. Et en 2012, la chaîne du groupe Canal plus lui confie l’animation de la tranche stratégique 18h-22h en tandem avec Marc Fauvelle. Après sa défaite (2,24% des suffrages exprimés) aux législatives, Natacha Polony avait quant à elle rejoint la rédaction de Marianne. Puis le Figaro en 2009 (elle y est toujours journaliste), où elle a achevé de se spécialiser sur les questions d’éducation.
Léa Salamé poursuit son ascension dans le petit écran. i>Télé lui a confié dès 2013 la présentation de l’émission hebdomadaire « Ça se dispute » - un talk show politique qui décortique l’actualité de la semaine. Elle s’y est fait connaître du grand public avec un « accident de micro » notoire, en plein direct, lorsqu’elle lance, pensant être hors antenne, « j’ai fait péter le décolleté ». Evidemment la bourde a rapidement fait le tour des zappings. L’annonce de son arrivée dans l’émission de Laurent Ruquier a de quoi surprendre, de par son profil très axé journalisme politique. Elle n’a d’ailleurs, pour l’heure jamais rien révélé de ses opinions personnelles - ce qui devrait changer en devenant contradictrice « de droite » d’Aymeric Caron.