Jean-Jacques Bourdin n'avait pas caché, sur les ondes de RMC, qu'il commençait « à le fatiguer », le menaçant de l'attraper « au collet » pour lui dire sa manière de pensée. Quant à Jean-Vincent Placé il avait qualifié ses prestations d'« imitations du pauvre » sur le plateau de « La Nouvelle édition » de Canal +. Ces dernières semaines, Nicolas Canteloup s'est particulièrement attiré les foudres des personnalités qu'il imite dans sa « Revue de presque ». Et alors qu'il fera ce soir son retour sur TF1 avec « C'est Canteloup » aux côtés de Nikos Aliagas, l'humoriste s'est expliqué sur ses récentes polémiques dans les colonnes du Parisien.
« Quand Jean-Jacques Bourdin ou Jean-Vincent Placé réagissent, c'est en qualité de cibles visées, et ça ne débouche pas sur un tollé public », a-t-il expliqué, rappelant ne jamais avoir fait de « dérapage » sur Europe 1. « On est quand même quatre à écrire. Quand l'un de nous tire la sonnette d'alarme, on n'y va pas. Mais je peux comprendre Bourdin et Placé. On touche à votre identité, et il y a une onde de choc parce que les gens rient de vous. Et ça, c'est violent », admet-il. Pour autant, hors de question pour Nicolas Canteloup de ménager ses cibles. « Quand les réactions deviennent une forme d'actualité, on ne peut pas faire comme si de rien n'était les jours suivants. Donc on leur renvoie la balle, mais en essayant d'être rigolos. Je crois que, pour Jean-Jacques Bourdin, le sketch était réussi, dur mais drôle. Et, pour Placé, il y avait de l'autodérision ».
Une autodérision qui a toutefois valu à celui dont Marine Le Pen dit « apprécier l'humour » le titre « d'imitateur du pauvre ». Mais étonnamment, Nicolas Canteloup donne raison au président du groupe écologiste au Sénat. « Dans le sketch en question, je disais moi-même que mon imitation était nulle. Je ne suis pas le meilleur imitateur de France et je ne le prétends pas », fait-il savoir.