Il a eu beau présenter chaque soir durant neuf ans « Le Grand Journal », le talk emblématique de la chaîne, Michel Denisot n'a pas le cœur à fêter les trente ans de Canal +. Alors que le 4 novembre 1984, c'est lui qui apparaissait à l'écran pour la première fois pour présenter cette nouvelle chaîne à l'esprit irrévérencieux, l'actuel directeur de la rédaction de Vanity Fair a fait savoir qu'il ne participerait au grand raout organisé pour fêter le trentième anniversaire de la chaîne cryptée. Absent de la grande soirée animée par Doria Tillier et diffusée vendredi 31 octobre, Michel Denisot a aussi adressé un tweet bien senti à l'attention de l'actuelle direction de la chaîne. Comment ? Simplement en apportant son soutien aux « fondateurs » de Canal +, André Rousselet, Pierre Lescure et Alain De Greef, et qui ont depuis laissé leur place à Bertrand Méheut, Rodolphe Belmer et Maxime Saada. « On s'est bien marrés », écrit Michel Denisot, laissant sous-entendre que la poilade à Canal + appartient à une époque révolue.
Merci aux fondateurs de @canalplus :André Rousselet @pierrelescure @AlainDeGreef . On s'est bien marré.
— Michel Denisot (@michel_denisot) 3 Novembre 2014
Ce n'est pas la première fois que Michel Denisot prend ouvertement ses distances avec Canal +, et en particulier avec le « Grand Journal ». Invité sur tous les plateaux de télévision pour présenter Brèves de vie (Éd. Fayard), du « Petit Journal » de Yann Barthès à « Un soir à la tour Eiffel » présenté par Alessandra Sublet, Michel Denisot a confié ne pas avoir envie de retourner sur le plateau du « Grand Journal », qui lui a pourtant « lancé une invitation ». « Je n'ai pas envie de trop saouler les gens… Et puis je ne me voyais pas trop y aller », avait-il déclaré, mystérieux.