C’est l’affaire qui a secoué les médias l’été dernier : l’exil fiscal d’Arthur. Selon BFM Business qui avait révélé cette information début juin, l’animateur et producteur avait en effet décidé de s’installer en Belgique, à Uccle, afin de bénéficier de conditions fiscales avantageuses. Une expatriation qui avait d’ailleurs été consécutive au déménagement de sa société, Arthur World Participation Group (AWGP) au Luxembourg. À l’époque, cette décision avait été commentée jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir. « Des gens ont moins de sens civique que d'autres. Je n'ai pas envie qu'on fasse de traitement de faveur pour des gens qui ne se serrent pas les coudes avec l'immense majorité des Français, qui ne sont pas dans les mêmes conditions qu'eux dans leur vie quotidienne », avait ainsi réagi Aurélie Fillipetti, alors ministre de la Culture, sur le plateau de Canal+. Le groupe France Télévisions, qui avait accepté de consacrer un numéro de son émission « Rendez-vous en terre inconnue » à Arthur, s’était montré embarrassé par cet exil fiscal et plusieurs personnalités du petit écran, à l'instar de Cyril Hanouna, y étaient allées de leur commentaire.
Et alors que ce fameux « Rendez-vous en terre inconnue » sera diffusé ce mardi soir sur France 2, le départ d’Arthur est à nouveau au centre des conversations. Pour preuve, il y a quelques jours, invité des « Grandes Gueules » sur les ondes de RMC, Patrick Timsit avait critiqué la participation de l’animateur à l'émission de France 2. « Je crois que c'est "Rendez-vous en terre inconnue dans un centre des impôts". Je trouve que c'est formidable, il va pouvoir découvrir quelque chose qu'il n'a pas découvert… », avait-il taclé.
Des critiques auxquelles le principal intéressé a réagi sur le plateau de l’émission d’Alessandra Sublet, « Un Soir à la Tour Eiffel ». Arthur, Jacques Essebag de son vrai nom, a ainsi estimé que la France n’aimait ni la réussite ni le succès. « La self-esteem n'est pas enseignée dans nos écoles. Moi je n’ai pas fait d'études, on ne m'a ouvert aucune porte, je n'ai pas été pistonné », a-t-il raconté. Et d’ajouter : « J'ai fait de la radio. J'ai essayé de monter une entreprise. J'emploie plus de 4 500 personnes. Je me suis débrouillé tout seul, il faut reconnaître que la France m'a permis de le faire. Aujourd'hui, j'ai changé ma position, il ne faut surtout pas dire que je suis un exemple. Le seul exemple serait : "Il s'est démerdé, il a réussi". Il ne faut pas avoir honte de réussir. Il ne faut pas avoir honte de gagner de l'argent », a-t-il lancé. À bon entendeur…