C’est une faute rare de la part de TF1. Ce faux témoignage, diffusé jeudi dernier, aurait provoqué la colère de la directrice de l’information de TF1, qui a pointé du doigt le travail effectué par les journalistes de Nice Matin, à l’origine de l’interview.
« Dans ce reportage, les informations étaient exactes et vérifiées. En revanche, un témoin présenté pendant quelques secondes comme une mère de famille était en fait une attachée de presse sans enfant du conseil général. Dès que l'on a eu connaissance, ici à TF1, de ce faux témoignage réalisé à la demande des journalistes de la société NMTV, qui assure la correspondance de TF1 dans la région, on a demandé au groupe de presse d'en tirer les conséquences auprès de ses deux collaborateurs afin de retrouver la confiance qui existe depuis plus de 20 ans dans ce partenariat » a déclaré Jean-Pierre Pernault dans une courte allocution en marge du JT.
Il a ensuite ajouté « Nous sommes sincèrement désolés de ce manquement inadmissible au sérieux, à l'éthique et à la déontologie de l'information. C'est la première fois dans l'histoire de nos journaux. Nous ne pouvions ici ni déceler, ni imaginer pareille faute, malgré les procédures de contrôle mises en place pour chacun des 15.000 reportages que nous diffusons chaque année. Néanmoins nous vous prions bien évidemment d'accepter nos excuses ».
Une pareille faute a déjà été commise par TF1. En effet, en décembre 1991, Patrick Poivre d’Arvor avait proposé une interview de Fidel Castro qui était en fait truquée : le journaliste ne se trouvait pas en face de l’ex-dirigeant cubain et les réponses de celui-ci provenaient d’une conférence de presse avec l’Argentine Claudia Nye.
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