Lors de cette courte interview réalisée par Laurence Ferrari pour le journal, Tristane Banon est revenue sur sa confrontation le matin même avec Dominique Strauss-Kahn. Lors de cette confrontation, chacun des protagonistes de l’affaire est resté sur ses positions, affirmant que l’autre mentait.
Tristane Banon a ajouté que DSK s’était comporté exactement de la même façon que lors de son interview par Claire Chazal sur TF1 : sûr de lui, arrogant et surtout innocent. La jeune femme qui se dit victime d’une tentative de viol a ajouté qu’elle maintenait ses accusations et que Strauss-Kahn n’avait même pas osé la regarder dans les yeux lors de la confrontation de jeudi, alors qu’elle ne l’a pas quitté du regard durant les deux heures.
Banon revient aussi sur les circonstances de cette agression présumée, mettant en avant l’absence physique de preuve et les lacunes de la justice française face à ses cas de tentative de viol. Comment prouver quelque chose qui n’a pas eu lieu ? Elle affirme cependant avoir des preuves qui pourraient faire pencher la justice de son côté, comme la fameuse chambre dans laquelle l’ancien directeur du FMI l’a reçu pour l’interview qu’elle devait faire de lui. Une affaire à suivre.
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