Le plus souvent, les conditions de travail ont remplacé les codes écrits pour édicter les vêtements à porter… ou à proscrire.
Avec l’été et ses températures (enfin) élevées, les salariés qui travaillent durant les périodes de vacances ont eux aussi envie de profiter du beau temps retrouvé pour raccourcir les jupes et ouvrir les chemises. Or il n’est pas toujours aisé d’adapter son style vestimentaire estival aux exigences des entreprises. Même si en France, les mœurs se modernisent, tout le monde n’est pas enclin à assouplir les règles strictes du costume-cravate et du tailleur-pantalon.
Ainsi, pour Sylvain Niel, avocat conseil en droit social, « l’été, le port d’un short et de tongs est théoriquement possible si le salarié n’est pas en contact direct avec une clientèle exigeant une tenue correcte ou si cela ne compromet pas sa sécurité. Un employeur peut également restreindre cette liberté de tenue vestimentaire pour des impératifs d’hygiène ». Ce que confirme Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du travail et expert en relations sociales : « Dans les faits, il y a une grande liberté de tenue vestimentaire au travail. Le seul frein étant l’exigence de sécurité, de santé et d’hygiène. »
Cependant, selon un sondage du site de recrutement Monster, si 4 personnes sur 5 ne se voient imposées aucun code vestimentaire lors de leur embauche, plus de la moitié d’entre elles avouent se plier à des règles non édictées pour ne pas nuire à l’image de leur entreprise. Une restriction de moins en moins respectée le vendredi à l’instar du « Friday wear » américain, qui permet de s’habiller plus décontracté quand vient la fin de la semaine.
Laure Gamaury
Source : AFP
Crédit photo : Stockbyte
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