Pour apaiser le climat social à la Poste et suite au suicide sur leur lieu de travail de deux cadres en Bretagne, le 29 février et le 11 mars, le président du groupe, Jean-Claude Bailly avait lancé un « grand dialogue » et chargé une commission dirigée par Jean Kaspar de rédiger un rapport. Dans un communiqué, Le groupe public a annoncé jeudi 13 septembre la mise en œuvre « de l'ensemble des préconisations du rapport Kaspar » et l’ « allègement de la pression sur les effectifs ». Ainsi, la Poste prévoit de recruter « quinze mille personnes sur la période 2012-2014, au lieu des dix mille initialement prévues ». Des embauches qui devraient se faire en contrats à durée indéterminée et qui devraient concerner 5 000 jeunes. Les prévisions sont en effet d’embaucher « dès 2012, mille jeunes supplémentaires et deux mille pour chacune des années 2013 et 2014, en privilégiant l'alternance ».
Une annonce qui cependant est loin de satisfaire les syndicats de la Poste, la CGT et SUD, dénonçant la « poudre aux yeux » que représente une telle mesure. En effet, les effectifs de la Poste ont diminué fortement ces dernières années : en 2010, Le groupe a connu onze mille sept cents suppressions de postes et environ dix mille en 2011.
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