D’après une étude de l'Unedic, l’activité réduite permet aux demandeurs d'emploi de retrouver plus rapidement un CDI. Ce dispositif donne la possibilité aux chômeurs de cumuler indemnités et travail à temps partiel. La rémunération ne doit cependant pas dépasser 70% du salaire brut antérieur et le temps de travail ne doit pas excéder 110 heures mensuelles. L’enquête montre que quelques mois après avoir été en activité réduite, 61,4% des personnes avaient retrouvé un emploi (dont 35,1% toujours en activité réduite) et 26,3% ne sont plus inscrites sur les listes du Pôle emploi.
Même si l’activité réduite reste une solution temporaire et précaire, elle donne l’espoir d’une prolongation de contrat pour 40% des sondés. Une majorité des allocataires déclarent rester proches du marché du travail et acquérir une expérience professionnelle grâce à ce système. Des résultats qui confortent les objectifs du dispositif, à savoir limiter le risque pour l’allocataire de s’éloigner durablement de l’emploi, et favoriser son retour à un emploi durable.
Concernant les désavantages, les sondés étaient nombreux à citer la limitation du temps passé à la recherche d'emploi induite par ce système. Le point le plus positif souligné par cette étude : 97% des chômeurs interrogés disent avoir tiré de l’activité réduite au moins un avantage.
Nicolas Pasquier
Crédit Photo : AFP
Télécharger l'enquête complète de l'Unedic (pdf)
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