Selon une étude du ministère du Travail (Dares) publiée le 29 octobre, près d’un Français sur trois (29%) a déjà travaillé le dimanche, contre 20% en 1990. Que ce soit de façon occasionnelle (16%) ou habituelle (13%), 6,5 millions de salariés sont donc concernés par le travail dominical. Autres travailleurs du dimanche : 1,6 million de non-salariés, pour qui il s’agit d’une habitude. Chez les salariés, l’activité dominicale concerne un tiers des cadres, des professions intermédiaires et des employés et près d’un ouvrier sur cinq. Parmi les professions les plus sollicitées on compte les professionnels assurant la protection et la sécurité des personnes et des biens, comme les gendarmes, les pompiers ou les gardiens de prison : plus de 80% d’entre eux déclarent travailler ce jour de la semaine.
Autres secteurs où le travail dominical est répandu : les professions de santé (60%) et celles variées de l’hôtellerie et la restauration, mais également des transports et du commerce. Selon l’étude, dans ces dernières catégories, les salariés (48,2%) déclarent travailler le dimanche afin d’assurer « une continuité sociale ». Côté commerces, ce sont les boulangers qui sont les plus concernés, avec 63% de travailleurs sollicités.
Le Code du travail indique que le repos hebdomadaire d'un salarié doit durer 24 heures consécutives, qui comprennent généralement le dimanche. Mais de nombreuses dérogations sont prévues par la loi.
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