Les entreprises de la Silicon Valley seraient-elles victimes d'un sérieux relâchement de la part de leurs employeurs ? D'après BFMTV en effet, certaines entreprises californiennes spécialisées dans les nouvelles technologies ont eu l'idée d'instituer la consommation de whisky au bureau en pratiquant les « Whiskey Fridays ». Chaque vendredi, les employés peuvent consommer librement le spiritueux sur leur lieu de travail, ce qui les inciterait à rester travailler plus longtemps le soir.
Le concept des « Whiskey Fridays », qui se veut convivial et décalé, fait directement écho aux fûts de bière qui ont remplacé, dans certaines entreprises high tech, les traditionnelles bombonnes d'eau. Ainsi, la société DropBox, spécialisée dans le stockage de données en ligne, a même indiqué que les « Whiskey Fridays » faisaient partie des avantages offerts à ses salariés, au même titre que l'assurance maladie ou les horaires flexibles. Décidément à la pointe, DropBox promet aussi à ses employés des « petits-déjeuners, déjeuners et dîners gratuits », ainsi qu'une salle de repos « spéciale jeux vidéo ».
Si la démarche de DropBox d'instaurer ses « Whiskey Fridays » part sans doute d'une bonne intention, elle ne suscite pas moins des interrogations aux États-Unis. Floutant encore un peu plus la frontière entre vie professionnelle et vie privée, la consommation d'alcool sur le lieu de travail exclurait, selon les spécialistes, les salariés préférant ne pas boire pour des raisons de santé ou par conviction religieuse. Boire au bureau serait d'ailleurs, selon BFMTV, l'apanage des jeunes hommes blancs et célibataires. Pas vraiment l'image de ce que l'on peut appeler la diversité au travail.
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