Un lundi qui démarre avec un ordinateur en panne, et c'est la crise de nerf. Selon une étude commandée par la marque Old Jamaica Ginger Beer et relayée par The Telegraph, les salariés piquent en moyenne deux colères par jours au bureau. 51% des Britanniques reconnaissent ainsi craquer régulièrement, pour près de 56% des Français. Et cette tendance s'amplifierait le lundi : 42% des Britanniques avouant s'énerver régulièrement assurent que ce jour les rend plus colérique que les autres. « Le lundi, beaucoup de gens sont fatigués et de mauvaise humeur après un long week-end, ce qui ajoute à la probabilité de les voir disjoncter à la moindre contrariété, telle que l'imprimante qui ne fonctionne plus » justifie Gavin Herbert, le patron d'Old Jamaica, à l'origine de cette enquête.
Quant aux raisons de ce courroux, elles sont multiples et très différentes : 25% des sondés se disent agacés lorsqu'ils constatent que leur bureau a été utilisé par un autre et qu'il est resté en désordre. 25% encore sont énervés par le fait que leur parton ne les remercie jamais. D'autres assurent qu'ils sont exaspérés par les ragots, l'ordinateur en panne ou les bavardages… Pour notre coach, Claire Chatelain, « la bonne grosse crise de colère qui vous tombe dessus et vous laisse tout tremblant arrive parce que vous ne vous êtes pas exprimé plus tôt. Perdez cette mauvaise habitude de garder pour vous ce qui vous dérange. » Heureusement, maitriser sa colère au bureau s'apprend. Mais si toutefois une crise de nerf devait avoir lieu, la spécialiste insiste : il faut déculpabiliser. « Vous êtes responsable de cet acte, certes, mais il n'y a aucune raison de culpabiliser. En revanche, vous devez prendre conscience d'une chose : au moment précis où la colère est montée et où vous avez parlé, vous aviez le choix. »
Comment maîtriser sa colère au bureau ?
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