Travailler à la pause-déjeuner, contrainte ou choix ? C’est cet élément qui rend cette habitude négative ou non. On doit cette découverte à une étude du Département de gestion de l’université de Toronto. Les chercheurs ont interrogé 103 employés de l’administration d’une université des États-Unis sur leurs habitudes de déjeuner au travail, et ce pendant dix jours : déjeuner en solitaire ? Repas partagé avec les collègues ? Sandwich ou salade avalés en vitesse devant l’ordinateur ?
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Ensuite, leurs collègues étaient chargés de déterminer à quel point ils étaient fatigués à la fin de la journée. Conclusion, tout est une question de choix : il n’est pas néfaste pour un employé de travailler pendant sa pause-déjeuner s’il le choisit. En revanche, il sera davantage sujet à la fatigue s'il y est obligé, par un supérieur par exemple.
Autre point à noter : déjeuner en compagnie de ses collègues n’est pas toujours synonyme de détente. « Vous traînez avec des personnes avec qui vous ne pouvez pas nécessairement vous détendre et être vous-même », explique le professeur Trougakos, un des auteurs de l’étude. Conclusion : l’autonomie lors de la pause-déjeuner est nécessaire pour éviter la fatigue. Autre astuce pour ne pas piquer du nez l'après-midi : zapper le restaurant, et toute nourriture trop riche.
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