Mecque internationale des nouvelles technologies où sont implantées quelques 6 000 entreprises du secteur high-tech, la Silicon Valley ne s'est jamais montrée très préoccupée par la parité. Repaire d'hommes, majoritairement blancs ou asiatiques, le secteur des STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) n'a cependant pas empêché certaines femmes d'y entreprendre une brillante carrière.
La preuve avec ce top 11 des femmes les plus riches de la Silicon Valley. Établi par le site américain Business Insider, il rappelle que devenir présidente ou CEO dans le secteur high-tech n'a rien d'irréalisable. De la cofondatrice d'Alibaba Lucy Peng à la CEO de HP Meg Whitman, en passant par Marissa Mayer de Yahoo! à Sheryl Sandberg (Facebook), chacune des femmes présentes dans le classement de Business Insider est parvenue à se faire sa place dans un monde majoritairement masculin. En 2013, les revenus de toutes dépassaient amplement le million de dollars annuels.
Mais si ces onze femmes ont réussi à gravir les échelons de leur entreprise pour y exercer des fonctions dirigeantes, la Silicon Valley reste un milieu laissant peu de place au leadership féminin. Ainsi, selon les chiffres communiqués par Facebook, seules 31% des salariés sont des femmes. Ces dernières occupent seulement 15% des emplois de haute technologie.
Même constat chez Yahoo ! : les femmes ne représentent que 35% du personnel de l'entreprise. Elles ne sont que 15% à occuper un poste technologiques et 23% à figurer parmi les dirigeants de Yahoo !
Google ne fait pas mieux : 30% des employés sont des femmes, mais elles sont moins de 10% à faire partie de l'équipe de direction.
Régulièrement taxées de « sexistes », les entreprises de la Silicon Valley ont depuis quelques mois entrepris de faire bouger les mentalités. C'est notamment le cas de Facebook qui a récemment lancé, en partenariat avec l'association « Girls who Code », un programme visant à « augmenter l'embauche de groupes sous-représentés. » Une initiative qui a inspiré Google. Le géant du web a annoncé fin juin mettre en place « Made with Code », un programme similaire accompagné d'un investissement de 50 millions de dollars pour aider les femmes à se former aux métiers de l'informatique et de l'ingénierie.
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