Toutes les études l’affirment : les femmes sont nettement plus nombreuses à poursuivre des études supérieures que les hommes. Pourtant, alors qu’on les aurait pensées en supériorité dans les fonctions enseignantes à l’université, il n’en est rien. « L’université reste à la traîne en matière d’égalité entre femmes et hommes. Alors que 59 % des diplômés de l’enseignement supérieur sont des femmes, au grade le plus élevé, celui de professeur, on trouve moins de 20 % de femmes », dénonce ainsi Vincent Berger, président de l’université Paris-Diderot, dans une tribune parue ce mercredi dans Libération.
Selon lui, seules 11 % des universités françaises sont dirigées par une femme contre moins de 10 % au niveau européen. Comptant à peine 20 % de femmes, les conseils centraux de ces établissements ne relèvent pas le niveau. Même les sciences réputées féminines, telles la médecine, n’échappent pas au constat. « Les femmes représentent 65 % des étudiants, mais seulement 17 % des professeurs au sein de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris, moins de 8 % des chefs de pôles. »
Et d’ajouter : « certaines sections du Conseil national des universités dans les disciplines médicales ne comptent aucune femme. » Pour Vincent Berger, ces inégalités privent les structures concernées « de la diversité humaine en termes de créativité, de qualité du travail en équipe » de l’association hommes/femmes.
(Source : Libération)
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