L’idée de l’ancien ministre des Solidarités actives, Marc-Philippe Daubresse, selon laquelle les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) devraient effectuer une journée de travail d’intérêt général par semaine devient réalité.
Énoncée la semaine dernière, cette disposition prévoit que chaque personne bénéficiant du RSA soit tenue de travailler sept heures par semaine ou 28 heures par mois payées au Smic sous peine de sanctions. Cela leur permettra de gagner 130 euros de plus, même en tenant compte de la baisse du RSA induite par la reprise du travail.
Ces 10 000 contrats à temps partiel d’une durée de six mois devraient être mis en place très rapidement, le temps de trouver des conseillers généraux volontaires. Ils coûteraient 28 millions d’euros à l’État avec un objectif à terme de 150 000 contrats aidés pour un coût de 420 millions d’euros. Cela permettra également d’alléger le coût de chaque bénéficiaire du RSA pour les départements qui n’auront que la partie du RSA complémentaire au revenu du travail à verser.
Claire-Marie Allègre
(Source : lepoint.fr)
Crédit photo : AFP/Archives
RSA : Laurent Wauquiez veut lutter contre les « dérives de l'assistanat »
RSA jeunes : des critères d’attribution trop ambitieux
Quand les femmes se battent contre la pauvreté
Comment faire pour sortir de la pauvreté ?
Familles monoparentales : les nouvelles pauvres